Début de tournoi délicat pour Griezmann, Iniesta et surtout Messi Être associé à Olivier Giroud n’a pas permis à Antoine Griezmann de briller. Habitué des démarrages de tournoi en mode mineur, le Français n’est pour l’instant pas à la hauteur. Son investissement n’est pas en question puisque même s’il est sorti au bout de 80 minutes, personne n’a couru autant que lui contre le Pérou (9,5 km), son manque d’inspiration si.
Comme contre le Portugal, Andres Iniesta a été le premier Espagnol à être remplacé devant l’Iran. Confronté à l’hermétisme d’un bloc bas, le milieu a touché énormément de ballons. Sans forcément créer de différences. De là à voir son statut s’effriter ? Pas à en croire son coéquipier Jordi Alba pour qui "il doit toujours jouer parce qu’il est d’un autre niveau".
Un chiffre : le 49, comme son nombre de ballons touchés, le plus petit total de Lionel Messi en 13 matches de Coupe du Monde. Une image : son retour au vestiaire, le visage hagard, l’œil vide à la recherche d’une solution qu’il n’a jamais trouvé. Toutes les sélections présentes en Russie sont invitées à donner leur point de vue sur cette faillite du prodige. Kyle Walker, le défenseur anglais, a parfaitement résumé la situation : "Il a juste prouvé qu’il était humain."