Footgate: dehors les tricheurs !
Une humeur 100% web signée Jean-Marc Gheraille.
- Publié le 24-04-2019 à 17h47
- Mis à jour le 24-04-2019 à 17h57
Une humeur 100% web signée Jean-Marc Gheraille.
Bien aidée par les autorités judiciaires qui ont en charge du dossier, l’Union belge, du moins son parquet, réclame des sanctions exemplaires à l’encontre de Malines et de Waasland/Beveren. Leur tentative de corruption devrait leur valoir pour l’un une non promotion en D1 malgré le gain du titre et pour l’autre une rétrogradation en D1B. Une tentative de corruption qui s’apparente qui plus est à une opération digne des pieds nickelés puisque Malines, malgré la magouille qui reste présumée, a quand même basculé à l’étage inférieur.
Avouons-le, nous sommes ravis que des décisions sportives vont tomber avant la saison prochaine. Parce que personne ne veut un mic mac au beau milieu d’une saison. Parce que le football belge et ses instances ont trop souvent fait preuve d’attentisme et parfois même de laxisme. Si des preuves existent, et cela semble être le cas, il faut être intransigeant et ferme: dehors les tricheurs. Clubs, dirigeants, joueurs, arbitres et tutti quanti.
L’effet Diables rouges et Coupe du monde a malheureusement été de courte durée. Certes, à l’international, nos joueurs restent des valeurs sûres et le probable transfert d’Eden Hazard va alimenter la chronique foot cet été mais l’image de notre championnat et de ses étranges mélanges de genres fait plus que tache. Il n’y a qu’en Belgique que des dirigeants de clubs, présidents ou manager, occupent aussi des fonctions importantes dans les instances qui doivent les contrôler. Etre juge et partie, cela n’est pas réglo et même à la limite de la légalité. Marc Coucke vient de prendre la décision qui s’imposait de quitter la présidence de la Pro League . Reste à voir qui sera son « successeur indépendant ».
Nous oserons espérer que le footbelgate a enfin ouvert les yeux sur les pratiques et la gestion du sport numéro 1 et va déboucher sur un vrai nettoyage global. La crédibilité du foot noir-jaune-rouge est à ce prix. Dans le cas contraire, il ne faudra plus s’étonner d’un désamour et d’une désertion des stades.