"Felice m’a donné les clés de l’équipe"
- Publié le 03-08-2018 à 16h56
- Mis à jour le 03-08-2018 à 16h55
"C’est lui qui m’a replacé à ma position naturelle, en numéro 10", rappelle Milicevic Alors qu’Eupen et Charleroi sont tous les deux rétrogradés, Danijel Milicevic décide, lors de l’été 2011, de quitter les Pandas pour répondre à l’appel du défi zébré.
"Jos Daerden me voulait", se souvient Mili. "Mehdi Bayat, administrateur-délégué et Abbas Bayat, alors président, n’avaient qu’une ambition : remonter en D1 !"
Cette envie manquait-elle au Kehrweg ? "En tout cas, lorsque les investisseurs allemands sont arrivés, ils m’ont contraint à m’entraîner à part du groupe. Je ne faisais pas partie de leurs plans."
Un choix jamais regretté. "Jamais car on a été champion directement. L’année suivante, on a assuré notre maintien sans grosse souffrance sous Yannick Ferrera."
Le coach carolo s’en ira avant le baisser de rideau, laissant le duo Notaro-Peruzovic clore la saison. "Puis Felice Mazzù est arrivé", note, avec sourire et respect, l’international bosnien.
La nomination de l’actuel coach zébré a servi de lancement pour l’offensif. "Sous ses ordres, avec notamment Pollet, Kebano, Marcq et François comme équipiers, je suis monté en puissance. Et il m’a témoigné une énorme confiance en me donnant les clés de l’équipe."
Ce geste , apprécié, offrira une assurance totale à Mili, qui assume ses responsabilités. "Je l’ai déjà dit et je le répète : Felice Mazzù est le premier coach qui m’a témoigné autant de confiance."
Tout en le replaçant. "À Eupen, je jouais en n° 8 avec Colinet ou Jadid derrière moi; sous Ferrera, j’évoluais sur le côté droit. Felice m’a mis à ma position naturelle, en numéro 10. Mon ancien entraîneur est un coach très exigeant et il voulait que je démontre, sur le terrain, qu’il avait eu raison de me donner autant d’importance."
Le duo en est sorti grandi…
E. T.