Witsel : "Avec Marco Reus, on motive les jeunes"

Arrivé cet été au Borussia Dortmund après la Coupe du monde en Russie, Axel Witsel va vivre son premier "Klassiker" face au Bayern Munich samedi (18h30) lors de la 11e journée du championnat d'Allemagne.

AFP-BELGA

Arrivé cet été au Borussia Dortmund après la Coupe du monde en Russie, Axel Witsel va vivre son premier "Klassiker" face au Bayern Munich samedi (18h30) lors de la 11e journée du championnat d'Allemagne. 

Une rencontre que le BVB abordera avec le statut de leader. Les 'Schwarz-Gelben' sont en effet leaders de la Bundelisga, avec 24 points en 10 matches, soit 4 de plus que Mönchengladbach et le Bayern Munich.

"C'est mon premier 'Klassiker'et j'ai hâte de voir ce que ça donne au niveau de l'ambiance", a déclaré Axel Witsel jeudi. "Même si chaque fois qu'on joue à domicile il y a une ambiance de folie, je crois que contre le Bayern ce sera encore un peu plus. Je m'attends à un match agressif, dans le bon sens du terme. Ils ne sont pas bien depuis quelques semaines, à nous d'en profiter. Mais ça ne va pas être un match facile du tout. Dans un match comme celui-là le Bayern peut se réveiller, ce sera à nous de faire attention".

D'après le Liégeois, on ne parle pas encore de titre à Dortmund. "L'objectif, c'est de se qualifier pour la Ligue des champions de l'an prochain. Là on se retrouve dans une position favorable, mais aucun de nous dans le vestiaire ne parle de gagner le championnat", dit Axel Witsel, qui se sent comme un leader dans le jeune groupe du Borussia.

"Oui, je suis un leader, mon âge aussi (29 ans) me le permet", avance Witsel. "Nous avons un groupe qui est vraiment jeune, avec des joueurs de 18 à 25 ans, c'est à nous les anciens de les guider, dans les bons moments mais aussi quand ça va moins bien. Je parle beaucoup avant les matches, je motive les jeunes, je ne suis pas le seul à le faire, Marco Reus le fait aussi. C'est lui le capitaine, il est d'ici, ça fait des années qu'il est là, moi j'essaie juste d'être moi-même. Quand je peux donner un conseil je le fais. Je ne suis pas du genre à crier sur un jeune, je le fais à ma manière, calmement, j'essaie d'expliquer les choses. Les jeunes sont respectueux, ils écoutent beaucoup, c'est vraiment un bon groupe".

Axel Witsel a un rôle plus offensif à Dortmund qu'en équipe nationale. "C'est le style du coach Lucien Favre", explique le Diable Rouge. "Il a beaucoup de crédit dans le parcours qu'on est en train de faire, c'est lui qui nous demande de jouer le foot qu'on joue en ce moment. C'est clair que je n'ai pas le même rôle qu'en équipe nationale, où je dois plus rester en retrait et contrôler. J'aime les deux rôles. En équipe nationale je me sens super bien, mais ici je prends beaucoup de plaisir à monter de temps en temps. Mais je ne suis pas un 10 non plus, parfois je m'infiltre, mais je reste un 8, un joueur box-to-box."

Avant de venir à Dortmund, Witsel a joué cinq ans au Zenit Saint-Petersbourg et un an au Tianjin Quanjian, en Chine. De quoi nourrir des regrets de n'avoir pas fait une plus grosse carrière en Europe? "Pas du tout. Si je devais revenir en arrière, je referais les mêmes choix, aller en Russie, puis aller en Chine, et revenir ici", déclare l'ancien Soulier d'Or. "Chacun a le droit de critiquer, ça fait partie de notre milieu du football: quand je suis parti en Chine je crois que j'ai été clair sur les raisons de mes choix. Mais mon transfert à Dortmund, et le parcours qu'on fait en ce moment, montrent bien que je n'étais pas seulement en Chine pour me remplir les poches et être en vacances".

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