Premier League: le royaume désuni devant le Brexit

La fédération anglaise veut profiter du Brexit pour voir plus de joueurs anglais et moins de joueurs étrangers en Premier League.

Premier League: le royaume désuni devant le Brexit
©AFP/SHUTTERSTOCK

La fédération anglaise veut profiter du Brexit pour voir plus de joueurs anglais et moins de joueurs étrangers en Premier League.

À l’heure où le Brexit désunit le Royaume, pas besoin de vote pour savoir si le championnat anglais a profité de l’ouverture de ses frontières, lorsque la Cour de justice des Communautés européennes a rendu son célèbre Arrêt Bosman, le 15 décembre 1995, pour voir sa cote réévaluée. Sans la valeur ajoutée des stars du continent, la Premier League ne serait pas devenue la compétition la plus bankable de la planète. Les milliardaires des quatre coins du monde se disputent ses clubs, les sponsors s’arrachent ses maillots, et les droits télés coulent à flot. Et cela, c’est grâce aux étoiles européennes d’hier, les Bergkamp, Cantona, Ronaldo, Henry, van Nistelrooy, van Persie… et à celles d’aujourd’hui, les Hazard, De Bruyne, Pogba, Kanté, van Dijk, Silva…

En may, n’en déplaise à Theresa, le king 2019, qu’il soit Red ou Skyblue, devra sa couronne à un manager continental, Allemand (Klopp) ou Espagnol (Guardiola). Il faut remonter à 6 ans pour trouver trace du sacre d’un entraîneur britannique (l’Écossais Ferguson avec ManU en 2013), et à 27 ans pour applaudir un coach anglais prophète en son pays (Howard Wilkinson en 1992 avec Leeds United). Et le dernier Three Lion élu par ses pairs (PFA) meilleur joueur de Premier League ? Wayne Rooney (MU), en 2010…

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