Vanhaezebrouck a gagné à la Weiler contre Gand

Hein Vanhaezebrouck a d’ailleurs fait allusion à son prédécesseur suisse. "Nous avons joué comme on l’a fait ici dans le passé", dit-il avec un petit sourire. "Nous étions trop fatigués à cause du match en Turquie et nous avons donc décidé de laisser le ballon à Gand, afin de leur faire mal en contre-attaque. C’est ainsi qu’on a obtenu le coup franc pour le 1-0, et après un nouveau contre de Dauda, le public était ravi. J’ai dit qu’on doit changer le football et qu’on doit redevenir une équipe de contre. Plus sérieusement : il y a des moments où tu peux le faire. Mais pas contre Lokeren ou Beveren..."

Anderlecht a été aidé par plusieurs faits de match. À commencer par le magnifique coup franc de Kums. "Enfin un coup franc qui rentre", soupirait Vanhaezebrouck. "Et pourtant, il jouait à 60 %, suite à son problème au dos. C’est moi qui l’ai forcé à jouer. Il y avait cinq à six joueurs sur le terrain, comme Trebel et Makarenko, qui n’étaient pas à 100 %."

Et puis, il y a eu la carte rouge pour Verstraete, brandie après l’intervention du VAR. Mais au lieu de dominer La Gantoise, c’est l’inverse qui s’est produit. À dix contre onze, Gand était la meilleure équipe sur le terrain. Vanhaezebrouck: "Le système avec le losange dans l’entrejeu ne fonctionnait pas à la perfection parce qu’on manquait de fraîcheur. Cela marchait mieux à Beveren et même à Fenerbahçe. Mais en Turquie, on avait trop peu de profondeur et de présence en attaque. Aucun système n’aurait fonctionné contre Gand, vu notre état de fatigue."

Le Sporting peut dire merci à Yaremchuk, qui a raté deux énormes occasions. Le Sporting tient enfin sa troisième clean-sheet de la saison. Vanhaezebrouck : "Je crois que c’est la première fois de la saison qu’on n’a pas fait de cadeau à notre adversaire. Si on faisait un classement des cadeaux, on serait largement en tête de la D1."

La fusée de Kums à 117 km/h a tué le match. Vanhaezebrouck : "Je sais que tout le monde va dire que le Kums de Gand est de retour. Alors qu’il a déjà été nettement meilleur depuis qu’il est à Anderlecht. Un meneur de jeu ne doit pas marquer pour être bon. Aujourd’hui, il ne savait pas accélérer."

À Gand, il a pourtant marqué 16 buts lors de la saison 2015-2016. Vanhaezebrouck : "Dont onze ou douze penaltys. S’il en marque cinq de plein jeu, ce sera aussi bien que lors de sa période gantoise. S’il peut jouer plus haut dans ce losange, il sera plus dangereux que quand il doit rester devant la défense."

Le conclusion: le calme est de retour au Parc Astrid. Vanhaezebrouck : "Le bilan ? 30 points sur 45, c’est très raisonnable. L’élimination en Coupe de Belgique - je n’avais jamais vécu cela au premier tour depuis que je suis coach - cela peut arriver. Mais je suis très, très déçu par notre parcours en Coupe d’Europe. On a fait des cadeaux lors des quatre matchs."