Retour gagnant pour Guillaume Gillet
Après une absence de plus de quatre mois, le médian liégeois était enfin titulaire ce samedi.
- Publié le 22-01-2019 à 14h43
Après une absence de plus de quatre mois, le médian liégeois était enfin titulaire ce samedi.
Enfin ! Jamais il n'avait été sur la touche pour une si longue période. Tout avait pourtant commencé sur les chapeaux de roue pour Guillaume Gillet chez les Sang et Or. Avant qu'une vilaine déchirure au mollet freine son intégration dans le Nord. Désormais requinqué, il a pleinement participé à la courte mais très précieuse victoire des siens ce samedi face à l'AS Nancy-Lorraine (2-1), lanterne rouge de la Ligue 2. Devant pas moins de 19.741 supporters bouillants...
Guillaume, c'est un nouveau départ pour vous et pour votre club, cette victoire ?
On sortait d'une très mauvaise série, avec un bilan de 6 sur 27 et ce succès était impératif. A titre personnel, je suis passé par des moments difficiles, car jamais je n'avaix imaginé que cette blessure me laisserait aussi longtemps sur le côté. Certes, une blessure au mollet est toujours délicate, mais tout de même...Après six semaines d'arrêt, j'avais repris la course, avant de rechuter. Je n'ai pu me joindre au groupe que tout à la fin décembre, lors du stage.
Votre équipe a souffert durant votre absence...
Oui, et c'était d'autant plus pénible à vivre de la tribune. J'ai été transféré pour encadrer au mieux les jeunes et je suis le plus ancien du noyau. Je suis aussi arrivé avec l'étiquette d'un « gros » transfert et j'ai vraiment à cœur d'aider le club. Et puis, on se sent moins légitime pour donner des conseils quand on ne joue pas.
Une montée en Ligue 1 reste envisageable selon vous ?
Il y a deux montants directs en fin de saison et les trois suivants participent à des barrages. Je pense que Metz est hors de portée, mais la deuxième place reste accessible selon moi et on va se battre pour l'obtenir. Le club a complètement changé de structure cette saison, avec une nouvelle direction et de nombreux transferts. La sauce a pris de suite au début de la compétition, avant un gros passage à vide. La Ligue 2 est une série difficile et s'en extraire n'est pas aisé. Chaque match est un combat physique.
Quel est votre rôle sur le terrain et dans ce noyau ?
Je joue en milieu récupérateur et je suis là surtout pour discipliner le jeu, car nous avons une équipe tournée vers l'offensive. Mais je peux aussi m'infiltrer quand je vois une ouverture. J'essaie, avec quelques autres joueurs expérimentés, d'être le relais du coach.
Peut-on considérer que la France est votre terre d'adoption ?
Disons que mon choix de revenir dans ce pays et à Lens n'a pas été anodin. Après mes passages à Bastia et à Nantes, je peux dire que je me sens bien ici. J'habite à Lille et la proximité de la Belgique me permet de rentrer régulièrement voir ma famille et mes amis. Et puis, Lens, c'est un club qui véhicule des valeurs qui me correspondent tout à fait.
A ce propos, l'engouement est fantastique !
Absolument ! Les supporters sont exceptionnels. Ils étaient encore près de 20.000 ce samedi, face à la lanterne rouge ! Et c'était la plus faible assistance de la saison. On joue en moyenne devant 25.000 personnes. C'est fantastique. En Ligue 2, Lens est un peu considéré comme l'Anderlecht de la série (rires). La motivation de nos adversaires est toujours décuplée...
Quels sont vos objectifs à venir ?
D'abord de retrouver du rythme pour être à 100%. J'ai la chance d'être apprécié des supporters, mais je veux pouvoir leur montrer mon meilleur visage. Et puis réaliser un gros deuxième tour. C'est primordial pour moi. J'ai signé un contrat d'un an à Lens. Si le club atteint ses objectifs, le reste viendra naturellement.