Real-Barca, Naples-Juve, Bayern-Gladbach, Tottenham-Arsenal: le foot européen est plein de chocs
Préparez vos pantoufles, vos pizzas, votre canapé et surtout votre télécommande. La planète foot va chauffer ce week-end.
- Publié le 02-03-2019 à 14h12
- Mis à jour le 02-03-2019 à 14h18
Préparez vos pantoufles, vos pizzas, votre canapé et surtout votre télécommande. La planète foot va chauffer ce week-end.
Six affiches décisives pour le titre ou l’Europe vont se jouer dans les grands championnats.
Le Real veut sa revanche
C’est déjà le quatrième Clasico de la saison, et peut-être le dernier (cela dépend de la Ligue des champions). Et le Real Madrid n’en a pas gagné un seul : 5-1 en championnat en octobre dernier et puis deux duels en Coupe du Roi en ce mois de février, 1-1 puis 0-3... à Madrid. Le Barça est tout simplement supérieur cette saison. Les neufs points d’écart au classement le reflètent bien. Pour encore espérer quelque chose de cette Liga, le Real doit absolument l’emporter. "Nous avons faim de points" , assure le coach madrilène Santiago Solari. "Nous devons réduire l’écart au classement et nous avons l’envie d’y parvenir." Mais le Barça se tient prêt et veut encore taper un peu plus sur le clou. "Ce sera encore un match compliqué" , tempère le défenseur Gerard Piqué. "On pourrait croire qu’ils sont loin au classement mais pas tant que ça, parce que s’ils gagnent, ils reviennent à six longueurs. Nous reviendrons au Bernabeu avec de l’énergie à revendre." Les deux équipes veulent aussi gagner pour l’histoire. Après 241 Clasicos en compétitions officielles, Real et Barça affichent 95 victoires chacun, pour 51 matchs nuls.
Dernière petite chance pour Mertens et Naples
C’est finalement avec Cristiano Ronaldo, un temps incertain, que la Juventus Turin se rend chez Dries Mertens. Treize points d’écart séparent les deux équipes au classement, autant dire un gouffre. Une victoire napolitaine pourrait relancer quelque peu les espoirs, même si les Turinois semblent déjà inatteignables. La Vieille Dame ne compte toutefois pas perdre de plumes à Naples pour préserver son invincibilité en championnat (22 victoires, 3 matchs nuls et 0 défaite). L’autre attraction de cette journée sera le derby entre la Lazio et la Roma samedi soir. Au-delà de la victoire de prestige dans le match le plus important de la saison pour les deux clubs de la capitale, l’enjeu est de rester en course pour les places européennes.
Tottenham-Arsenal: un derby pour la C1
C’est le troisième face au quatrième. Et c’est surtout le North London Derby , le 198e du nom. Plus question désormais de regarder vers le haut pour Tottenham : City et Liverpool sont trop loin. Ce sont désormais les places pour la Ligue des champions qui se disputent. Les Spurs de Toby Alderweireld et Jan Vertonghen (incertain) doivent absolument réagir après leurs deux défaites en quatre jours, contre Burnley et Chelsea. "C’est un derby, pas un simple match de football" , commente le coach Mauricio Pochettino, qui sait qu’il faudrait faire mieux qu’en début de semaine pour inquiéter les Gunners. Arsenal reste sur cinq victoires en six matchs et ils avaient brillé (4-2) lors du match aller à l’Emirates Stadium.
Le Bayern ne peut plus se louper chez Thorgan
C’est sans ses Kingsley Coman, Franck Ribery, David Alaba, Leon Goretzka, Corentin Tolisso et Arjen Robben que le Bayern Munich se déplace dans l’antre de Thorgan Hazard. Ce qui oblige le coach Niko Kovac à asseoir sur le banc trois jeunes de l’équipe B. "Nous sommes dans une bonne phase" , positive toutefois Kovac. "Mais nous devrons de nouveau bien défendre et jouer vers l’avant." Deuxième de la Bundesliga, les Bavarois n’ont plus le droit à l’erreur sous peine de voir le Borussia Dortmund d’Axel Witsel s’envoler définitivement vers le titre. Mais attention également à leur adversaire de l’après-midi, qui n’a que huit unités de retard. À l’aller, Mönchengladbach avait réussi l’exploit de venir gagner 3-0 à l’Allianz Arena. Le Borussia cale cependant ces dernières semaines avec deux défaites consécutives à domicile sur le score de 3-0, contre Berlin et Wolfsbourg.
La finale du championnat portugais
Il y a le Clasico en Espagne et le O Classico au Portugal. Et celui-ci sera particulièrement chaud. Porto possède 57 points, Benfica 56… Malheur au vaincu ! Très régulier depuis le début de la saison, Porto est leader du championnat le mois d’octobre mais Benfica (avec Mile Svilar dans le groupe) revient très fort. Les Lisboètes restent sur 8 victoires consécutives et même 13 succès sur les 14 derniers matchs. Cela ne fait toutefois pas peur à Sergio Conceiçao, l’entraîneur du FC Porto. "Nous sommes habitués à avoir des matchs décisifs presque tous les trois jours, cela fait partie de notre vie", indique l’ancien joueur du Standard. "Nous sommes préparés et très motivés pour gagner. Mais si nous battons Benfica et que nous perdons face à Feirense dans la foulée, ça ne sert à rien. Le championnat est un test de régularité et les comptes sont faits en mai. Je suis convaincu que nous serons heureux en mai. "