Manchester City engrange en attendant le gegenpressing des Reds
- Publié le 09-03-2019 à 23h27
- Mis à jour le 10-03-2019 à 15h07
Les Skyblues ont pris quatre points d’avance sur Liverpool avant son match de dimanche. Dix. C’est le nombre de matches disputés par Manchester City en championnat depuis le 1er janvier 2019. Et sur trente points dispos, les Citizens en ont pris vingt-sept (90 %). Seul… Newcastle a réussi à battre Kevin De Bruyne et consorts cette année.
Forts de cette belle série, les voilà aujourd’hui à la tête d’un championnat dominé de la tête et des épaules jusqu’aux fêtes par Liverpool.
Les Reds ? Depuis le même jour, ils n’ont glané que seize unités sur vingt-sept, soit moins de 60 % du total
Si leur défense tient relativement le coup (elle a quand même déjà encaissé sept buts en neuf journées, soit un pion de moins à peine que lors des vingt premières rencontres du championnat), c’est surtout devant que les Scousers sont dans le dur. Eux qui avaient trouvé le chemin des filets à quarante-huit reprises en vingt matches (2,4 buts) affichent désormais une moyenne de 1,8 goal marqué par face-à-face depuis le Nouvel An.
Paradoxal dans le chef d’une équipe emmenée par le fameux trio Mané-Salah-Firmino et cornaquée par Jürgen Klopp, plus attiré par le bruit et le grand spectacle des blockbusters que par la préciosité du cinéma cannois.
Baisse de régime de ses adversaires ou pas, City continue d’accumuler les points. Et de mettre une grosse pression sur son dauphin. Un club qui doit maintenant battre Burnley (17e) pour ne pas voir ses principaux (ses seuls ?) concurrents pour le titre s’envoler trop haut.
Leur dernière victime en date n’est autre que Watford, qui n’a réussi à cadrer qu’à une seule reprise face à Ederson (et à marquer !). Avec Christian Kabasele au centre de sa défense, les Hornets ont été saoulés de coups par les joueurs de City.
Et même si les Londoniens ont eu le malheur d’encaisser un premier but où Raheem Sterling était visiblement hors-jeu, difficile de ne pas reconnaître la supériorité de Manchester, qui sans livrer un match de gala est quand même parvenu à en mettre trois au huitième du championnat.
"Ils étaient solides et compacts en première mi-temps", a reconnu Sterling. "On a bénéficié d’un brin de chance tout en continuant à les presser." Une affirmation avec laquelle Guardiola n’était pas du tout d’accord. "Non, ce n’était pas de la chance. On a gagné car on était bien supérieurs que notre adversaire. Parvenir à garder le même niveau que la saison passée résulte d’un gros travail, pas de la chance."
Il faudra encore enfiler le bleu de chauffe durant quelques semaines, afin de ne pas subir un sursaut d’un Liverpool qui attend ce titre depuis trop longtemps pour se laisser abattre aussi facilement.