Les chocs du week-end: choc olympique en France, Arsenal pour la passe de quatre
La première journée de Coupe d'Europe passée, les grands clubs du Vieux continent sont de retour dans leur compèt' respective. Et oui, le spectacle sera là aussi au rendez-vous. Petit tour d'horizon des chocs de cette fin de semaine.
- Publié le 22-09-2018 à 07h31
- Mis à jour le 22-09-2018 à 13h52
La première journée de Coupe d'Europe passée, les grands clubs du Vieux continent sont de retour dans leur compèt' respective. Et oui, le spectacle sera là aussi au rendez-vous. Petit tour d'horizon des chocs de cette fin de semaine.
Schalke 04 - Bayern Munich (Samedi 18h30)
C'est simple, les deux adversaires en présence affichent un bilan radicalement opposé: trois victoires pour les Bavarois, dont des succès sur Hoffenheim et le Bayer, trois défaites pour Schalke, qui n'a pas encore affronté de gros morceaux. C'est dire si la situation devient urgente pour le club de Gelsenkirchen, 17e au classement, qui va devoir aller chercher un premier succès contre une équipe toujours invaincue en Allemagne. La tâche s'annonce corsée, surtout quand on sait que le Bayern n'a encaissé qu'à deux reprises pour le moment.
Le match sera également spécial pour Leon Goretzka, qui affrontera son ancien club sous le maillot munichois. "Les extrêmes, c'est la norme à Schalke", explique d'ailleurs le milieu de terrain. "On se retrouve vite dans une spirale négative mais on peut tout aussi bien rebondir rapidement." "Je ne veux pas tirer de conclusions sur eux après trois matches", surenchérit Niko Kovac. Pas d'excès de confiance, donc...
Sampdoria - Inter (Samedi 20h30)
On suivra évidemment cette affiche italienne avec l'envie de voir Dennis Praet et Radja Nainggolan se livrer un duel acharné, avec d'une part la préciosité du jeu de l'ex-Anderlechtois et de l'autre la grinta de l'Anversois. Côté forme, le premier nommé est de retour de blessure (genou), tandis que le second s'est déjà mis les supporters milanais dans la poche en inscrivant un but. Très offensif, audacieux et plein de hargne, le Belge vit pourtant un début de saison contrasté.
Une belle victoire en Ligue des Champions contre Tottenham ne suffit pas à masquer cette très décevante 14e place pour l'Inter. "Si on peut gagner ce genre de match, cela nous rend plus fort, car cela prouve qu'on peut le faire, mais il faut être capable de réitérer cela", relève Luciano Spalletti en préface de cette rencontre. "Je veux de la constance au niveau des résultats jusqu'au prochain break international." À la Samp', tout va bien à ce niveau-là avec deux victoires d'affilée, qui permettent au club génois de pointer à la 4e place.
Real Madrid - Espanyol (Samedi 20h45)
Thibaut Courtois devrait récupérer sa place dans les cages madrilènes après son passage sur le banc en Ligue des Champions. Vu le match de Keylor Navas, qui a sorti ce qui devait l'être contre la Roma, le Diable a intérêt à ne rien laisser passer contre l'Espanyol. D'autant plus que les Catalans pourraient revenir sur les Merengues en cas de succès au Bernabeú (Madrid possède dix points, l'Espanyol sept). Mis en difficulté contre Bilbao (la faute aussi à Sergio Ramos et Raphaël Varane, pas toujours souverains face aux Basques), Courtois doit tenir son rang pour s'affirmer totalement comme le numéro un sur tous les tableaux.
Le portier pourra "compter" sur la faible attaque de l'Espanyol, qui n'a planté que cinq buts en quatre journées. Mais il faudra faire plus que miser sur des attaquants malheureux pour prouver à Julen Lopetegui qui est le patron au Real. Attention tout de même, car même sans beaucoup marquer, le petit frère du Barça est l'une des équipes les plus offensives de Liga (17 tirs par match, deuxième moyenne du championnat). Méfiance...
Arsenal - Everton (Dimanche 17h00)
Et si Arsenal avait enfin trouvé la bonne carburation ? Après deux défaites d'entrée de jeu (contre Manchester City et Chelsea, il est vrai), les Gunners ont retrouvé des couleurs en enchaînant trois succès d'affilée (mais contre des seconds couteaux, il est vrai). Face à Everton, qui patauge en milieu de classement malgré un mercato ambitieux, le squad d'Unay Emery a l'occasion de se rapprocher du wagon de tête... qui pourrait doucement s'éloigner en cas de défaite face aux Toffees.
Mais l'objectif se situe également au niveau de la défense pour le coach espagnol. "On continue de gagner, mais on peut s'apercevoir que nos adversaires nous mettent beaucoup de buts", déclare-t-il. "Je veux trouver un équilibre et qu'on s'améliore dans les phases défensives." Il est vrai que les Londoniens se sont déjà mangé neuf biscuits en quatre journées et n'ont toujours pas ramené la moindre clean-sheet. Pas la moyenne que l'on attend d'un prétendant au titre.
Lyon - Marseille (Dimanche 21h00)
Encore tout auréolé de son succès de prestige contre Manchester City, l'Olympique lyonnais accueille Marseille pour clore la sixième journée de Ligue 1. Une seconde victoire sur la semaine ferait du bien à des Gones encore trop irréguliers (deux victoires, deux défaites et nul jusqu'à présent) en championnat. Lors des affiches, les hommes de Bruno Génésio parviennent à sortir le grand jeu (victoires sur le PSG, Monaco et Marseille la saison passée). Et là, ils sont carrément en pleine confiance. "On doit reproduire ce qu’on a fait", annonce Génésio, moqué sur les réseaux sociaux pour sa tactique, disons, rustique. "Je ne suis pas inquiet dans la concentration, l’investissement et la débauche d’énergie. On sera présent dans tous ces domaines."
De bon augure face à des Marseillais qui réussissent mieux leur début de compétition (ils pointent à la deuxième place), avec un Dimitri Payet en forme et un Florian Thauvin souverain. Sauf que l'OM sort d'une grosse déception européenne, avec une défaite au Vélodrome contre Francfort.