Le titre, Manchester City y va tout droit
Les Citizens ont fait un grand pas vers le titre de champion
- Publié le 24-04-2019 à 23h07
- Mis à jour le 25-04-2019 à 08h41
Les Citizens ont fait un grand pas vers le titre de champion "It’s good to be champion at Old Trafford". "C’est bon d’être champion à Old Trafford". Le chant a longtemps résonné dans les tribunes du Théâtre des Rêves que les supporters de United avaient commencé à déserter depuis un petit moment. Durant de longues minutes, ceux de City ont savouré ce moment. Celui d’un pas, sans doute décisif, franchi dans la course au titre. La ville est à eux. En attendant le pays.
Avec ce succès, à 270 minutes et trois matchs de la fin de la saison, Manchester City a repris la main pour de bon et se retrouve maître de son destin avec un point d’avance sur Liverpool et une différence de buts favorable avec un calendrier qui se vaut en terme de difficultés. Sans qu’aucun réel obstacle ne semble en mesure de se dresser devant eux.
Même s’ils joueront lors des deux prochaines journées à chaque fois après les Reds, Vincent Kompany et les siens n’ont plus à se préoccuper que d’eux quand Jürgen Klopp devra aussi gérer une demi-finale de Ligue des Champions contre le Barça et le spectre d’une nouvelle saison blanche. Le tout grâce à ce onzième succès de rang en championnat qui a mis une mi-temps à se dessiner.
Puisqu’à défaut de talent, Manchester United a encore de l’orgueil, les Red Devils ont d’abord cherché à rester bien en place défensivement avec une défense renforcée, eux qui restaient sur sept buts encaissés en deux matchs à Barcelone et à Everton.
Leur plan a fonctionné jusqu’à la pause. Le temps de cette illusion entretenue par cette intensité qui a gêné City. Avant que la machine ne se mette en route.
Excepté ces frappes de Bernardo Silva (18e) ou de Sterling (44e), De Gea n’avait pas eu grand-chose à faire. Mais lui qui cherche à obtenir une revalorisation salariale à un an de la fin de son contrat, lui qui a tant de fois sauvé les siens, a été pris à deux reprises sur son premier poteau. Un tir soudain et subtil du si brillant Bernardo Silva (54e) puis un autre plus puissant et sur lui de Sané (66e) l’ont trompé trop facilement.
Le déficit latent de talent individuel entre les deux voisins aperçu toute la saison n’a pu être gommé d’un coup de baguette magique ou de coaching.
L’entrée de Romelu Lukaku (72e) plein de bonne volonté et auteur de ce bon centre (75e) n’a rien changé au final et n’a pas perturbé outre mesure Vincent Kompany.
Un peu embêté par la vitesse de Rashford, ce qui lui a valu d’être averti (10e), le capitaine de City a ensuite géré. Et comme les autres, il a savouré au coup de sifflet final. Peut-être un peu plus que ses partenaires, lui qui est bien parti pour devenir quadruple champion d’Angleterre dans un peu moins de trois semaines. Le tout avec aussi cette possibilité de remporter la Cup pour signer un quadruplé qui serait historique.