Kompany: pourquoi ce n’est pas fini à Manchester City
Débutée il y a plus d’une décennie, l’histoire d’amour entre Vincent Kompany et Manchester City est bien partie pour s’offrir un nouveau chapitre. La tendance est à une prolongation du contrat du défenseur qui s’achève en juin prochain.
- Publié le 10-01-2019 à 07h44
- Mis à jour le 10-01-2019 à 08h22
Pep Guardiola souhaite conserver son valeureux capitaine. Débutée il y a plus d’une décennie, l’histoire d’amour entre Vincent Kompany et Manchester City est bien partie pour s’offrir un nouveau chapitre. La tendance est à une prolongation du contrat du défenseur qui s’achève en juin prochain.
Pep Guardiola ne s’en est pas caché. "J’aimerais qu’il reste. C’est notre capitaine. Il est là depuis onze ans", a rappelé le Catalan tout en définissant ensuite le nœud du problème. "Nous avons vu lors de nos deux derniers matchs (contre Liverpool et Rotherham) qu’il n’a pu en jouer qu’un. Son seul souci reste les blessures."
Sur ce point, excepté une petite alerte en décembre dont la nature n’a pas filtré, le Diable vit une saison plutôt tranquille.
Mais sa capacité à enchaîner les rencontres à haute intensité apparaît forcément comme une source d’interrogations pour celui qui fêtera ses 32 ans. Pour le reste, la qualité de sa prestation contre Liverpool a levé les doutes qui pouvaient exister sur son niveau actuel.
S’il aurait pu, dû même être exclu, son intervention fautive sur Mohamed Salah est née d’une très mauvaise passe de John Stones. Et en seconde période, comme à ses plus belles heures, Kompany a donné l’impression d’aimanter les ballons, en en récupérant douze, soit à peine un de moins que Fernandinho, se montrant héroïque sur certaines séquences avant de céder sa place quand les crampes le guettaient.
Ce que Guardiola, qui l’avait un peu titularisé par défaut et qui avait été obligé de décaler Aymeric Laporte sur le côté gauche, faute d’alternatives crédibles, n’a pas manqué de relever et qui est même de nature à faire évoluer une hiérarchie qui semblait figée à son poste avec la paire Laporte-Stones.
"Il n’y a qu’Aymeric qui a un meilleur pied gauche que Vincent. Chacun de nos défenseurs centraux a ses qualités mais il n’y a pas de doute, Vincent est spécial", rappelle le technicien. "Son charisme, sa faculté de remporter des duels sont incroyables. C’est l’un des meilleurs défenseurs centraux que j’ai jamais vus."
Les négociations s’orientent vers une prolongation d’un an à des conditions salariales sans doute moins élevées que celles dont le Bruxellois bénéficie actuellement avec ses 130 000 euros estimés par mois. Le tout avec des bonus de performance qui pourraient faire grimper ses revenus.