Invaincu depuis l'arrivée de Solskjaer, Manchester United est au septième ciel
Manchester n’a toujours pas perdu depuis l’arrivée de Solskjaer à sa tête.
- Publié le 20-01-2019 à 10h01
- Mis à jour le 20-01-2019 à 18h28
Manchester n’a toujours pas perdu depuis l’arrivée de Solskjaer à sa tête. Et de sept ! En s’imposant contre Brighton, Manchester United vient d’empocher un septième succès de rang, le sixième en Premier League. Jamais un manager de ManU n’avait connu des débuts aussi réussis qu’Ole Gunnar Solskjaer. Et sur l’ensemble du territoire anglais, seuls Carlo Ancelotti (Chelsea) et Pep Guardiola (City) avaient atteint ce total. Belles références…
Même sans briller, les Red Devils parviennent enfin à engranger les succès. La marque des grandes équipes, dit-on. C’est en tout cas le signe d’un effectif qui baigne en pleine confiance, un peu à l’image de Paul Pogba, transfiguré depuis l’arrivée du Norvégien. Le Français a d’ailleurs inscrit son cinquième but en six rencontres, en marquant sur penalty face aux Seagulls. Un total auquel il faut ajouter quatre passes décisives. "Maintenant, nous avons plus la possession, nous savons comment attaquer et ce que nous devons faire", déclarait-il récemment à Sky Sports. "Notre système de jeu est meilleur et plus structuré. C’est plus facile pour tout le monde."
À commencer pour Marcus Rashford. Utilisé avec parcimonie par le Special One, l’Anglais de 21 ans a fêté sa 150e apparition sous le maillot mancunien en claquant le 41e but de sa carrière.
Comme Pogboum, il carbure à plein régime, avec une moyenne d’une action décisive par match. Tant pis pour Romelu Lukaku, qui est maintenant le second choix de Solskjaer dans la hiérarchie des attaquants, malgré trois buts inscrits durant les fêtes.
Toutefois, il faut bien avouer que si tout va bien devant (grâce au foot prôné par l’ancien attaquant, les Red Devils ont presque doublé leur moyenne de buts par match), United se montre encore trop irrégulier d’un point de vue défensif. Aussi, le ManU de Solskjaer n’a pour le moment affronté (et battu) qu’un seul membre du Big Six, Tottenham. Mais force est de constater que c’est efficace.
Et chanceux ? C’est l’avis de Phil Thompson, défenseur central du grand Liverpool des années 70-80. "Lors de leur victoire contre Tottenham, tout aurait pu très mal se passer", expliquait-il à Sky Sports. "Mourinho aurait pu se dire ‘Avec moi, les choses auraient tourné contre nous’ ou ‘De Gea ne l’aurait pas stoppé, celui-là’".
Et si c’était en effet le départ de ce poissard de José Mourinho qui avait comme jeté un voile de chance sur Old Trafford ? On a l’impression que la réponse à cette question un brin mystique arrivera lorsque United se mesurera à de grosses écuries européennes. La prochaine ? Ce sera Arsenal, en FA Cup. Il faudra ensuite se farcir le PSG de Neymar et Kylian Mbappé… qui vient de perdre Maco Verratti sur blessure ! Deux adversaires on ne peut plus costauds, mais qui devraient permettre de mieux jauger ce que vaut la nouvelle version de United.
En attendant ces réjouissances, la course au podium est totalement relancée. Une situation quasi miraculeuse pour une équipe qui accumulait un paquet de points de retard il y a moins d’un mois. Avec 44 unités, les Red Devils, sixièmes, sont à trois points de Chelsea, quatrième et battu ce samedi par Arsenal. Un club classé en cinquième position et qui possède le même nombre de points. Troisièmes, les Spurs ne sont qu’à quatre longueurs, mais avec un match de moins. Seuls City et Liverpool semblent être trop loin pour être rattrapés.
Bref, tout est jouable pour tout ce beau monde, avec en ligne de mire une participation à la Ligue des Champions. Et ça, c’est déjà une victoire pour United.