Eliminé de la FA Cup par Manchester United sans se montrer dangereux, Chelsea est vraiment malade

"En ce moment, avait-il indiqué après la déroute à City, nous avons un gros problème à l’extérieur." Chelsea en a désormais aussi un autre chez lui. Tout aussi sérieux.

Dans un huitième de finale de Cup aux allures de carrefour dans cette saison, Manchester United a pris le bon virage quand les Blues, eux, sont allés droit dans le mur.

Les Red Devils n’ont même pas eu à forcer. Solskjaer, un peu contraint et forcé par les absences de Lingard et Martial, avait disposé ses hommes dans un 4-4-2 en losange avec un duo Rashford - Lukaku en pointe. Le Norvégien attendait "beaucoup de Romelu car c’est une grosse opportunité pour lui d’être titulaire vu qu’il n’a pas débuté beaucoup de matchs et j’espère un grand match de sa part".

À défaut , le manager a dû se contenter d’un attaquant combatif défensivement et plutôt inoffensif mais a pu compter sur un Pogba revanchard.

Passé au travers contre Paris contre qui il a été exclu, le Français a délivré une merveille de centre à Herrera sur l’ouverture du score (31e) avant de doubler la mise sur un centre de Rashford qu’il avait lui-même lancé (45e+2).

Sur ces deux buts, le positionnement de Marcos Alonso a été suspect, ce qui viendra relancer le débat sur son utilisation par Sarri. Mais la remise en question s’annonce encore plus globale pour l’Italien.

Ses hommes se sont à peine révoltés en seconde période, à l’image de cette frappe contrée (64e) d’Eden Hazard remuant et percutant mais souvent pris à deux. Ce qui viendra accréditer la thèse d’une cassure entre le vestiaire et son manager que ce dernier, en sortant son capitaine Azpilicueta, n’a rien fait pour atténuer.

Parce que Sarri, lui, avec son coaching poste pour poste a été incapable d’impulser une autre dynamique, s’énervant dans sa zone technique. Ce qui rend sa position de plus en plus délicate à tenir alors que se profile dimanche une finale de Coupe de la Ligue de tous les dangers contre Manchester City…