On fait quoi maintenant, Monsieur Vanhaezebrouck?
Après la défaite contre Zagreb, la position de l’entraîneur est encore plus fragilisée. Au point de devenir intenable… Allô Coucke ?
- Publié le 04-10-2018 à 22h14
- Mis à jour le 05-10-2018 à 08h26
Après la défaite contre Zagreb, la position de l’entraîneur est encore plus fragilisée. Au point de devenir intenable… Allô Coucke ? Parlons d’abord du positif. Ce jeudi 4 octobre était une belle journée d’automne, idéale pour la pratique du football.
Voilà.
Passons maintenant au négatif : les Anderlechtois ont été ca-tas-tro-phi-ques face au champion de Croatie en titre qui pourrait s’en vouloir de ne pas avoir plus soigné sa différence de buts au Parc Astrid (au passage, bravo à Didillon pour son bon match).
Les joueurs donnaient l’impression de ne plus savoir taper dans un ballon. Même une passe à 5 mètres devenait un effort considérable. Personne n’osait tenter une transversale pour accélérer le jeu, personne n’osait dribbler, à l’exception de Trebel et de Bakkali, personne n’osait crier pour tenter d’éviter le naufrage. Silence, ça coule.
Cette équipe anderlechtoise donne l’impression d’être cliniquement morte. Sans âme, sans muscle, sans mouvement. C’est déjà la 4e défaite en 19 jours, à nouveau sans marquer un seul but.
Vanhaezebrouck a beau répéter qu’il y a beaucoup de nouvelles têtes et qu’il faut du temps pour mettre quelque chose en place, on ne voit aucune progression dans cette équipe. À l’image d’un Vranjes qui s’est encore fait exclure stupidement en prenant un second carton jaune au bout de… 7 secondes en deuxième mi-temps.
La position de Vanhaezebrouck est encore fragilisée par ce résultat qui place le Sporting seul à la dernière place du groupe en Ligue Europa. Elle nous semble même intenable mais ce sera au président de trancher.
Allô Coucke ? Après l’humiliation de la semaine passée contre l’Union, il avait passé un coup de fil à son coach pour le soutenir. Va-t-il garder la même ligne après cette nouvelle défaite ?
Le C4 d’HVH coûte 1,9 million mais le président ne peut pas continuer à regarder sans rien bouger. Les tweets pour féliciter l’adversaire, pour consoler les supporters et pour les inviter à débattre ne suffisent pas à calmer la colère du public anderlechtois. La crise ne se gère pas sur les réseaux sociaux mais dans la vraie vie.
Un nouvel entraîneur ferait-il beaucoup mieux avec le matériel humain en place ? La question mérite d’être posée mais Vanhaezebrouck semble à court d’idées. Il change son onze chaque semaine mais conserve un système qui ne surprend plus personne. Même en alignant conjointement ses trois joueurs les plus percutants sur papier (Santini, Dimata et Bakkali), son RSCA était aussi inoffensif qu’un chaton à qui on aurait coupé les griffes.
Dimanche après-midi, le Sporting se déplace à Zulte Waregem, une autre équipe malade, avant la trêve internationale. Une ultime chance pour Vanhaezebrouck ?