Laurent Depoitre: "Tu peux jouer le Bayern et on a eu Wolfsbourg"
La Gantoise et Laurent Depoitre retrouvent les Allemands. Comme en huitièmes de la C1 en 2016…
- Publié le 24-10-2019 à 11h14
- Mis à jour le 24-10-2019 à 11h15
La Gantoise et Laurent Depoitre retrouvent les Allemands. Comme en huitièmes de la C1 en 2016… Le temps a fait son œuvre. Le tirage, aussi au sort, s’est chargé du clin d’œil. Trois ans et demi après avoir été éliminée en huitièmes de finale de la Ligue des champions par Wolfsbourg, La Gantoise affronte à nouveau les Allemands ce jeudi soir. Et pour l’émotion des retrouvailles, il faudra repasser. "Franchement, cela ne me touche pas trop. C’est du passé. L’équipe a complètement changé, ce n’est plus du tout la même. Je ne les vois plus comme l’équipe de la Ligue des champions", élude Laurent Depoitre, l’un des survivants de l’époque (voir par ailleurs), aligné 80 minutes à l’aller et sur le banc au retour.
Exhumer cette double confrontation avec une défaite 2-3 à domicile pour commencer (1-0 au retour) quand les Loups ont mené 0-3 jusqu’à dix minutes de la fin remue quand même quelques souvenirs. Et d’abord celui d’une double déception tant Wolfsbourg était l’équipe la moins prestigieuse des adversaires possibles ; les Gantois partaient à l’époque du principe qu’il valait mieux tirer enfin un très gros.
"Clairement, c’était cela. C’était le plus mauvais tirage. C’était notre déception en poule de ne pas être tombés contre un super gros. Finalement, cela a été plutôt positif car on a réussi à se qualifier. Et on se dit qu’on aura un gros en huitièmes de finale", rembobine Depoitre. "En plus, le moment du tirage est horrible. On était tous ensemble. Il n’y a pas eu de suspense. Première boule : Wolfsbourg. Deuxième boule : La Gantoise. Hop. On n’a pas eu le temps de se dire : c’est le Real Madrid, ce sera peut-être nous. Et non. Ou Barcelone. C’était Wolfsbourg - Gand, et hop, c’était fini. Parce que tu peux jouer Bayern, Dortmund, et on a eu Wolfsbourg, qui est moins prestigieux…"
L’amertume est aussi nourrie par l’écart entre les deux formations. Depoitre l’avoue : "On n’a pas senti un moment où l’on a pris l’avantage. Ils étaient supérieurs. Draxler nous avait fait très mal. Rien que lui avait fait la différence à l’aller. Là, cela reste une équipe redoutable de Bundesliga et ce sera difficile, mais je pense qu’à la maison on a une carte à jouer." Histoire de se forger de nouveaux souvenirs. Un peu plus marquants cette fois. Meilleurs aussi…