Gelson Fernandes ne connaît pas grand chose du Standard, son futur adversaire: "Le club que je suis un peu en Belgique, c’est Charleroi"
Gelson Fernandes, le médian de Francfort, ne cache pas l’importance de la double confrontation face au Standard en Europa League.
- Publié le 21-10-2019 à 10h16
Gelson Fernandes, le médian de Francfort, ne cache pas l’importance de la double confrontation face au Standard en Europa League. Dans l’immense zone mixte de la Commerzbank Arena, il paraît presque petit, avec son mètre 83, au milieu de ses équipiers, dont le gabarit est impressionnant. Mais sur le terrain, il est partout. International suisse à 67 reprises (il a pris sa retraite internationale après le Mondial 2018), Gelson Fernandes n’a rien perdu de ses qualités, à 33 ans. Après la victoire de ses couleurs face à Leverkusen (3-0), vendredi, celui qui parle couramment six langues, dont le français (il est d’origine cap-verdienne), a accepté de préfacer la rencontre de jeudi face aux Rouches.
Gelson, vous avez fait le plein de confiance. Physiquement, Francfort est impressionnant...
"On reste sur cinq matchs sans défaite et nous sommes dans une spirale positive. Quant à l’intensité, elle a toujours fait partie de l’ADN du club."
Quand on a un gardien, Frederik Ronnow, dans une telle forme, il ne peut pas vous arriver grand-chose. On en oublierait presque l’absence de Kevin Trapp.
" Fredi est arrivé il y a un an ; c’est également un gardien de qualité internationale. Le club croit en lui et il a un fabuleux état d’esprit."
On a l’impression que la perte de vos trois attaquants (Haller, Jovic et Rebic) l’été dernier est en train d’être digérée.
"Nous avons perdu des joueurs de qualité, c’est clair. Mais on en a récupéré d’autres. C’est à nous de bien continuer à travailler pour progresser et tenter de faire la plus belle saison possible."
En Europe, cela passera par de bons résultats face au Standard.
"Oui. On a le même nombre de points que les Liégeois dans le groupe donc la double confrontation face au Standard est un moment important."
Que connaissez-vous de cette équipe ?
"Pas énormément de choses mais j’ai des amis qui jouent dans votre championnat. Le club que je suis un peu, c’est Charleroi car un de mes amis, Théréau, y a joué et brillé. Je connais aussi Zajkov, qui était à Rennes et Mehdi Bayat s’était renseigné auprès de moi avant de le faire signer."
Mehdi Bayat vous apprécie d’ailleurs. Il nous a dit que vous étiez promis à un bel avenir en dehors du football.
"C’est gentil de sa part. Je suis quelqu’un d’hyperactif qui aime apprendre. J’espère faire une belle carrière après le terrain. J’ai un baccalauréat en management du sport et j’attaquerai un master à l’université à l’issue de ma carrière, avec le UEFA MIP (NdlR : un master dédié aux footballeurs qui souhaitent devenir managers) ."
"Kompany a tout pour réussir"
Actif à Manchester City entre 2007 et 2009 (59 matchs, 4 buts), Gelson Fernandes y a côtoyé un certain Vincent Kompany, dont les débuts en tant que joueur-manager sont compliqués. "Concilier les deux fonctions n’est pas facile mais Vincent est un leader, capable de diriger un club", assure-t-il. "J’ai pu lire que son projet était basé autour des jeunes et ça, on sait que ça prend du temps. Mais il a tout pour réussir."