Élimination d'Anderlecht : comme une odeur de Ligue des Champions
Anderlecht est déjà éliminé après des prestations bien insuffisantes en Europe. On pouvait le comprendre en Ligue des champions mais ce n’était que la Ligue Europa. Triste…
- Publié le 08-11-2018 à 21h45
- Mis à jour le 09-11-2018 à 09h14
Anderlecht est déjà éliminé après des prestations bien insuffisantes en Europe. On pouvait le comprendre en Ligue des champions mais ce n’était que la Ligue Europa. Triste…
Le 8 novembre 2018, Anderlecht est éliminé de son groupe au soir de la quatrième des six journées. Non, on ne parle pas de Ligue des champions mais de Ligue Europa, une compétition européenne sans la jolie musique et les superstars qui vont avec.
Le 8 novembre 2018, Anderlecht est déjà éliminé d’un groupe où tous les adversaires viennent d’une nation moins bien classée au ranking UEFA. La Turquie est 10e, la Croatie 16e et la Slovaquie 31e. Non, le RSCA n’a pas été un digne représentant de la Pro League, 8e meilleure compétition européenne.
Le 8 novembre 2018, Anderlecht a déjà fait une croix sur deux de ses trois grands objectifs de la saison. Après la Coupe de Belgique, adieu la Coupe d’Europe où le Sporting disputera ses deux derniers matches avec le seul espoir de sauver l’honneur.
Ce n’est pas ce jeudi 8 novembre 2018 sur la berge asiatique d’Istanbul que le Sporting s’est planté. Sur papier, le déplacement à Fenerbahçe était le plus compliqué et cette défaite 2-0 n’est pas scandaleuse. Mathieu Valbuena, le seul joueur de classe européenne sur la pelouse, a fait basculer la rencontre. Rien d’illogique, rien de honteux. C’est à Trnava et lors de l’aller contre les Turcs qu’Anderlecht a laissé passer sa chance.
Les hommes de Vanhaezebrouck doivent-ils nourrir des regrets ? Pas vraiment, finalement. Les Mauves sont tout simplement à leur place. Les ambitions fixées par Coucke en début de saison étaient bien trop optimistes.
Les nombreux manquements de l’équipe sont parfois compensés par la maladresse des clubs belges en championnat. Mais ça ne pardonne pas en Europe. Même dans la D2 continentale.
Dans le chaudron stanbouliote, Anderlecht a manqué de créativité devant, d’intelligence et d’agressivité derrière. La défense se fait piéger deux fois par Valbuena. Deux fois en trois petites minutes, une de moins qu’à l’aller au Parc Astrid pour encaisser deux buts.
Les promesses du nouveau système avec une défense à 4 et un milieu à 3 entrevues dimanche à Beveren semblent déjà loin. Trop de joueurs plafonnent dès que le niveau s’élève un peu. Et les autres ne sont pas à 100 % de leurs capacités physiques. On pense à Trebel et Bakkali. Il ne reste plus que la Pro League pour sauver les apparences à Anderlecht cette saison. Contrairement aux Coupes, le championnat permet de corriger ses erreurs grâce au mercato d’hiver.
Devrœ et Coucke auront du boulot pour trouver ceux qui permettront de tirer ce groupe vers le haut dans un marché où l’on peut vite très vite se faire arnaquer sur la marchandise. Vanhaezebrouck aimerait un attaquant et un numéro 10 mais un solide défenseur central ne nous semblerait pas superflu non plus vu les difficultés à répétition de Vranjes et Sanneh.
Le 8 novembre 2018, Anderlecht ne parle déjà plus que du mercato…