Vertonghen rêve de la Ligue des Champions: "On peut battre Liverpool. On y croit"
Jan Vertonghen est rétabli pour le match de sa vie : "Je veux raconter à mes enfants que j’ai gagné la finale, pas que je l’ai jouée."
- Publié le 31-05-2019 à 06h52
- Mis à jour le 31-05-2019 à 16h45
Jan Vertonghen est rétabli pour le match de sa vie : "Je veux raconter à mes enfants que j’ai gagné la finale, pas que je l’ai jouée." Trois jours après Eden Hazard En Europa League à Bakou, c’est aux autres Belges de se distinguer dans la finale de la Ligue des champions à Madrid. Les deux des Reds (Origi et Mignolet) sont attendus sur le banc, Jan Vertonghen et Toby Alderweireld sont irremplaçables dans la défense de Tottenham. Vertonghen (32 ans) a tout vécu dans sa carrière, sauf une finale de C1.
Rassurez-nous, Jan, vous êtes rétabli de votre blessure à la cheville, encourue lors de la demi-finale à l’Ajax.
"Oui. Cela fait déjà plus d’une semaine que je m’entraîne. Je me sens très bien. J’ai hâte que cela soit samedi soir."
Est-ce que cette finale est plus prestigieuse que la demi-finale de la Coupe du monde ?
"C’est difficile à dire. Je suis fier d’avoir été sur le podium du Mondial, mais la défaite contre la France, qui a joué de façon très réaliste, me reste en travers de la gorge."
On suppose qu’une médaille d’argent à Madrid vous donnerait le même sentiment.
"La finale est une énorme récompense pour le travail qu’on a abattu avec Pochettino et avec les mêmes joueurs pendant cinq saisons. Mais je veux qu’on se souvienne de nous comme l’équipe qui a gagné le trophée. Je veux dire à mes enfants que j’ai gagné la C1, et pas seulement que j’ai joué la finale. On a les qualités pour battre Liverpool. On y croit. De toute façon, c’est la seule chance de ma vie de la gagner."
En Premier League, l’écart entre vous deux était de 26 points à l’avantage de Liverpool.
"Liverpool a une terrible équipe et a réalisé une terrible saison. Mais prenons notre dernière confrontation comme exemple (NdlR : 2-1 pour Liverpool, le 31 mars) . Ils ont très bien débuté la rencontre, mais on a dominé la seconde mi-temps, et on aurait pu gagner. On va à Madrid pour gagner."
Quel a été le moment le plus surréaliste de cette campagne ?
"Il y en a eu tellement… Dans chaque match des douze, quelque chose d’incroyable s’est produit. C’était vraiment la folie. En tant que suppporter, mon cœur n’aurait pas tenu le coup, tellement il y avait du suspense. On parle des matchs contre Manchester City et à l’Ajax, mais n’oubliez pas qu’on a entamé la campagne avec un point sur neuf. Tous ces retournements de situation nous ont donné de la confiance pour la finale."
Vous vous souvenez de la première finale de C1 que vous avez vue ?
"Ajax - AC Milan de 1995, avec le but de Kluivert. Toute la famille était pour Milan, sauf mon papa et moi… (Rires) "
"Un abonnement au RSCA pour Vince"
Aussi bien Vertonghen qu’Alderweireld étaient surpris en apprenant que Kompany part à Anderlecht en tant que joueur-entraîneur.
"S’il y a quelqu’un qui est capable de réussir, c’est bien Vince", dit Alderweireld. "Beaucoup de gens ne comprennent peut-être pas pourquoi il fait un pas en arrière. Mais moi, je trouve ses arguments logiques. Il vient de remporter un nouveau titre avec City, il a assez montré et gagné à l’étranger. Et Bruxelles est sa ville et Anderlecht son club."
Et s’il passe un coup de fil à Alderweireld pour renforcer la défense d’Anderlecht ? "Anvers - Bruxelles, ce n’est qu’une demi-heure. (Rires) Il faut que ce soit le bon moment dans sa carrière et que les deux parties soient gagnantes."
Et Vertonghen, que pense-t-il de Kompany l’Anderlechtois ? "Je vais m’acheter un abonnement à Anderlecht ! (Rires) J’étais fan de Vincent comme joueur et comme être humain. Maintenant, je serai fan de lui comme coach. Sa tâche sera difficile, mais Vincent sait ce qu’il fait. Il va réussir."
Et Jan, est-il ouvert à un coup de téléphone de Kompany ? "Il peut toujours m’appeler, mais pas pour me poser n’importe quelle question… (Rires)"