Une 'Redsmontada' monumentale!
Les Reds ont renversé le Barça dans un match complètement dingue. Grâce notamment à un doublé de Divock Origi. Irréel.
- Publié le 08-05-2019 à 06h55
- Mis à jour le 08-05-2019 à 10h03
Les Reds ont renversé le Barça dans un match complètement dingue. Grâce notamment à un doublé de Divock Origi. Irréel. Et puis Anfield Road est entré en fusion. Les chants, hypnotiques, qui ont jailli du Kop se sont propagés partout. Dans toutes les tribunes. Dans sa longue histoire, ce stade a vécu des soirées mythiques. Des moments magiques. Mais rarement des parties aussi intenses que cette demi-finale retour de Ligue des Champions où durant tout le match, jamais les joueurs n’ont marché seul.
Cette nuit magique fait écho aux grandes heures des Reds. Elle rappelle furieusement le miracle d’Istanbul quand, en 2005, les Reds, menés 3-0 par l’AC Milan à la mi-temps avaient tout renversé en finale.
L’heure n’est pas à la comparaison mais l’exploit paraît encore plus grand vu l’identité de la victime, ce FC Barcelone qui paraissait imbattable grâce ou à cause de Lionel Messi et qui après avoir infligé une remontada historique au Paris SG il y a deux ans a vécu une désillusion comparable qui laissera des traces.
Le t-shirt qu’arborait Mohamed Salah, l’un des grands absents de la soirée avec Roberto Firmino, avait pourtant donné le ton de la soirée et avait des airs d’incantation : "Never give up" ou ne jamais abandonner en français. Ce qui reste l’ADN de ce club. De cette équipe qui s’est arraché à cette fatalité qui pourrait voir cette saison les hommes de Jürgen Klopp ne rien gagner.
Les Reds n’en sont pas encore là. Eux qui pourtant ont abordé cette rencontre dans des dispositions psychologiques particulières après le but de Vincent Kompany qui rend l’hypothèse d’un sacre en championnat de plus en plus aléatoire ont réussi l’impensable. L’impossible même.
Il fallait une soirée parfaite. Que les planètes s’alignent au millimètre. Et une bonne dose de folie qui est venue des tribunes mais aussi du terrain. Le scénario s’est déroulé comme dans un rêve avec un but rapide.
Il est venu de Divock Origi, opportuniste sur cette frappe d’Henderson que Ter Stegen avait repoussé (7e), et qui a rappelé en passant après son but contre Everton et celui à Newcastle que son rôle était définitivement à part cette saison. Sans savoir ce qui allait suivre.
Et derrière, le Barça a cruellement manqué de cette efficacité dont il se nourrit cette saison et qu’il avait étalée au match aller. Messi a pourtant eu des opportunités (13e, 19e, 45e+2, 68e) comme Alba (45e+4).
Mais Alisson a été grand. Très grand. Comme Wijnaldum. Jürgen Klopp se plaît à rappeler que son banc répond présent, lui qui n’en avait pas l’an dernier.
Remplaçant au coup d’envoi, le Néerlandais a signé son entrée d’un doublé comme un éclair (54e et 56e).
Mais le milieu s’est fait voler la vedette par Divock Origi. Sur une action assez dingue dans le ton de cette soirée.
Lui seul semblait concerné par ce corner d’Alexander-Arnold vite joué pendant que la défense du Barça se replaçait (79e). En l’oubliant totalement. Permettant à Anfield de chanter son nom. Encore et encore. Dans une soirée tout simplement historique. Parce qu’ils ne savaient pas que c’était impossible. Alors ils l’ont fait.