Origi, l’exploit d’une vie: "Quand je joue mon jeu, tout le reste vient"
En scellant la victoire de Liverpool face à Tottenham, samedi, à Madrid, Divock Origi est entré dans la légende de la Ligue des champions et de Liverpool. "C’est un rêve d’enfant qui se réalise."
- Publié le 02-06-2019 à 19h28
- Mis à jour le 03-06-2019 à 08h19
En scellant la victoire de Liverpool face à Tottenham, samedi, à Madrid, Divock Origi est entré dans la légende de la Ligue des champions et de Liverpool. "C’est un rêve d’enfant qui se réalise." Demandez à un jeune joueur de football qui ambitionne de faire carrière dans son sport favori quel serait son plus grand rêve à l’échelle des clubs : tous vous répondront "gagner la Ligue des Champions".
Cet exploit, Divock Origi l’a réalisé avec Liverpool, samedi soir, à Madrid. Mais pas de n’importe quel manière. En inscrivant le deuxième but de son équipe, qui a scellé la sixième victoire des Reds en C1, quatorze ans après la finale complètement folle de 2005, remportée à Instanbul face à l’AC Milan.
Cette année, c’est la compétition qui a été complètement folle, avec les nombreux renversements de situation que l’on connaît (les remontadas de Tottenham et Liverpool, la victoire de l’Ajax au Real, etc.).
Si la finale, jouée dans une chaleur étouffante (il faisait encore près de 30 degrés dans le Wanda Metropolitano au moment du coup d’envoi), a été un peu décevante en termes de spectacle, elle ne l’a pas été en termes d’émotions pour Divock Origi, qui s’est illustré sur la plus belle terrasse du monde avec un but qui restera dans la légende. De la Ligue des champions. Et de Liverpool, dont il est devenu la coqueluche au termes d’une saison durant laquelle son ratio importance/temps de jeu frôle la perfection (voir ci-dessous). De quoi susciter chez le principal intéressé beaucoup, beaucoup d’émotions.
"C’est difficile de décrire ce que je ressens avec des mots", indiquait l’attaquant dans un large sourire au micro de RTL Sport après un véritable marathon médiatique télévisé qui donne une idée de l’ampleur de sa performance, dont il se souviendra toute sa vie. "Remporter la Ligue des champions, c’est quelque chose de spécial, d’incroyable. C’est un rêve d’enfant qui se réalise. Un objectif atteint. C’est juste énorme."
Au terme d’une saison qui a vu les Reds passer juste à côté du titre en Premier League d’un fifrelin, au profit de Manchester City. Et pour qui la Ligue des champions était le meilleur moyen de couronner une superbe saison, riche en émotions. "On a beaucoup travaillé pour continuer à s’améliorer, semaine après semaine. On savait que ça allait être dur, on a joué contre des équipes énormes, mais on a montré qu’on est une bonne équipe aussi et qu’on pouvait aller jusqu’au bout. C’est important pour le groupe, pour le staff, pour les joueurs et pour les supporters", continuait le héros de la soirée.
Qui a prouvé à quel point ce costume lui correspondait bien. "Des buts tardifs et décisifs, c’est vrai qu’il y en a eu pas mal, mais à chaque fois que j’ai eu l’occasion de me montrer, j’ai essayé de faire la même chose : jouer mon jeu. Et quand je joue mon jeu, tout le reste vient. Donc je suis content d’avoir pu aider l’équipe. Il y a beaucoup de talent dans notre formation et on l’a prouvé."
Avec beaucoup de calme et de maturité. Deux des caractéristiques du nouveau Origi, dont le nom a résonné longtemps dans les rues de Madrid (accompagné de beaucoup de bières), dans la nuit de samedi à dimanche. Et qui inspirera sûrement des jeunes gamins, qui à la question de savoir quel serait le plus grand rêve de leur carrière, répondront peut-être désormais "marquer en finale de la Ligue des champions, comme Divock Origi".