Marc Delire revient sur les précédentes éditions de la Champions League: "J’ai eu pitié pour Karius"
Avant de commenter sa septième finale de C1 de rang pour Proximus, Marc Delire ouvre la boite à souvenirs des six précédentes.
- Publié le 01-06-2019 à 16h08
- Mis à jour le 01-06-2019 à 16h09
Avant de commenter sa septième finale de C1 de rang pour Proximus, Marc Delire ouvre la boite à souvenirs des six précédentes. Au fil du temps, on pourrait croire qu’il s’est habitué. Mais c’est toujours avec une grosse part d’émerveillement que Marc Delire (Proximus) commentera ce samedi sa septième finale de Ligue des champions, aux côtés de son fidèle consultant Benoît Thans. Avant le match, il nous a ouvert sa boîte à souvenirs des six finales précédentes..
Bayern Munich - Borussia Dortmund 2-1 (Wembley, 2013). "Ce qui me revient, c’est la discipline des supporters allemands dans cette longue avenue qui mène à Wembley. Pas un seul ne marchait de travers. Puis, sportivement, je repense à Robben. Ce but qui offre la coupe, après de nombreuses critiques. C’était sa finale."
Real Madrid - Atlético Madrid 4-1 (Lisbonne, 2014). "Je revois encore cette tête de Ramos face à Courtois qui met fin aux espoirs d’une équipe de l’Atlético qui tenait enfin sa victoire, face au Real qui plus est. Je revois la détresse dans les yeux des joueurs et des supporters, qui y croyaient. Je me suis dit qu’ils étaient maudits. C’est la seule fois de ma vie en tant que commentateur où j’étais vraiment triste pour une équipe."
FC Barcelone - Juventus 3-1 (Berlin, 2015). "C’est une anecdote qui concerne Benoît Thans. Avant le match, des supporters italiens avaient pris mon consultant pour un ancien joueur. Tout le monde faisait des photos avec lui et personne ne le croyait quand il disait qu’il n’était pas le joueur en question. Après la rencontre, on était à nouveau retombés sur eux. Il y a aussi ce stade de Berlin, qui a une énorme histoire derrière lui, les jeux de 1936, etc. Cela m’a beaucoup marqué. Il est chargé d’histoire et j’adore son architecture. Cela dépasse le cadre du football."
Real Madrid - Atlético Madrid 1-1 (Milan, 2016). "Cette saison-là, on avait eu l’occasion, avec Benoît, d’être en contact à plusieurs reprises avec Carrasco. On a créé une relation particulière avec lui… puis il a marqué en finale. Avant d’aller donner le bisou à sa compagne, dont tout le monde se souvient. On a un peu partagé ce moment émotionnellement. J’ai crié un peu plus fort que d’habitude. Puis l’Atlético a perdu aux tirs aux but."
Real Madrid - Juventus 4-1 (Cardiff, 2017). "Après le match, on logeait très loin du stade et on devait prendre une navette. On s’est trompés d’endroit pour la reprendre et avec la sécurité mise en place, on devait faire le tour d’un parc avec un château fort en six minutes. On a couru comme des fous, dans le noir, avec le matériel; on est tombés plusieurs fois, c’était la folie. Si on ratait ce shuttle, il n’y avait plus de taxis. Mais on l’a eu."
Real Madrid - Liverpool 3-1 (Kiev, 2018). "Un nom : Karius. C’était terrible. J’avais vraiment pitié pour lui. On se souviendra de lui pour cette erreur, une Karius. Puis j’ai en tête cette image où il est en larmes à la fin du match; il salue les supporters de Liverpool qui scandent son nom. Quel moment."