Lui, c’est Donny: un meneur de jeu atypique et buteur crucial

À Turin déjà, le milieu avait égalisé. Face à Tottenham, il a inscrit le seul but du match avec une sacrée maîtrise au moment de fixer Hugo Lloris.

Par excès de gourmandise, l’international néerlandais (cinq sélections) a privilégié une dizaine de minutes plus tard la frappe alors que Neres attendait qu’il centre.

"Je me suis excusé, je ne l’avais pas vu", a expliqué ce pur produit de la formation amstellodamoise. Originaire de Nijkerk, dans le centre du pays, van de Beek a rejoint l’Ajax alors qu’il n’avait que dix ans. Une évidence puisque la famille y possède des abonnements alors qu’à l’époque Utrecht, Feyenoord ou le PSV sont aussi sur les rangs.

Très vite, à Amsterdam , son talent singulier tape dans l’œil d’un certain Dennis Bergkamp, en charge des U12, qui se retrouve dans ce fils de fermiers.

Qui, au fur et à mesure, gravit les échelons jusqu’à faire ses débuts en pro en novembre 2015 contre le Celtic. Et incarne aussi cette confiance aux jeunes : en 2017, quand Davy Klaassen rejoint Everton vient l’heure de son avènement.

D’abord relayeur, ce grand fan de la série La Casa De Papel se réinvente en un meneur de jeu atypique, loin des standards de la maison, qui brille par sa faculté à se projeter vers l’avant avec toujours cette technique issue de sa formation.

Ce qui lui permet de marquer. Et de charmer de nombreux clubs européens à l’image du Paris SG qui espère le recruter cet été pour une somme qui dépassera les 50 millions d’euros. Parce que sans avoir l’élégance de de Jong ou le charisme de de Ligt, van de Beek rapportera lui aussi très gros à l’Ajax.