Les premiers enseignements du VAR en Ligue des Champions: une belle réussite !
La première manche des huitièmes de finale de Ligue des Champions s'est clôturée hier par deux rencontres où le VAR est entré en action.
- Publié le 21-02-2019 à 12h31
- Mis à jour le 21-02-2019 à 12h58
La première manche des huitièmes de finale de Ligue des Champions s'est clôturée hier par deux rencontres où le VAR est entré en action. Globalement, les premiers pas de l'assistance vidéo sont réussis. Analyse.L'assistance vidéo faisait ses premiers pas sur la scène européenne pour ces huitièmes de finale. Maintenant que les matches aller sont terminés, l'heure est venue d'analyser les premiers faits d'arme du VAR et d'en tirer les premières conclusions.
Il a fallu attendre le mercredi 13 février pour assister à la première intervention du VAR. C'était lors d'Ajax-Real Madrid.
Alors que le score entre les deux formations était de 0-0, le VAR a annulé un but inscrit par l'Ajax Amsterdam, sauvant quelque peu Thibaut Courtois, auteur d'une petite bévue sur le goal des Ajacides.
Monsieur Skomina a décidé d'annuler le but inscrit par Tagliafico. Selon lui, Tadic, en position de hors-jeu, gênait Thibaut Courtois dans sa sortie. Une première intervention qui a suscité de nombreuses discussions.
Des bonnes décisions dans l'ensemble
Les autres interventions du VAR ont eu lieu ce mercredi soir, lors des rencontres opposant Schalke 04 à Manchester City et l'Atlético Madrid à la Juventus.
L'une d'entre elles a permis d'octroyer un penalty à Schalke 04. Peu après la demi-heure de jeu, Caligiuri tentait sa chance au but défendu par Ederson. Sur sa trajectoire se trouvait Otamendi. Le défenseur de Manchester City a dévié le ballon du bras. L'arbitre ne l'ayant pas vu dans un premier temps, le VAR est intervenu pour donner un penalty à Schalke. Si elle semblait évidente, cette décision a mis du temps à être prise par l'arbitre de la rencontre: plus de 2 minutes! Pour cause, l'ordinateur de contrôle sur lequel l'arbitre visionne les images rencontrait d'un problème technique. M. Carlos del Cerro Grande s'en est référé à son assistant vidéo qui a pris la bonne décision.
Le VAR était aussi brièvement intervenu sur l'ouverture du score par Kün Aguero, confirmant la bonne décision de l'arbitre. Les arbitres devaient estimer si Laporte avait commis ou non une faute sur l'action menant au but. Il n'en était rien.
Enfin, les derniers agissement de l'arbitrage vidéo ont eu lieu durant le choc Altético Madrid-Juventus.
Les Madrilènes se sont imposés 2-0. Sans le VAR, le score aurait pu être plus lourd. A deux reprises, l'arbitrage vidéo s'est illustré de façon positive. D'abord quand, à la 27ème minute de jeu, Diego Costa pensait avoir forcé un penalty. Mais la faute avait été commise à l'extérieur de la surface. Le VAR a donc corrigé la décision arbitrale. En seconde mi-temps, Alvaro Morata, monté au jeu à la place de l'ex-attaquant de Chelsea, était à la réception d'un centre de Felipe Luis pour tromper Szczesny. Mais l'assistance vidéo est une nouvelle fois intervenue pour signaler une faute offensive de l'attaquant Madrilène. Pas forcément évidente de prime abord mais là aussi, la décision semble être juste. Le but a donc été logiquement annulé.
Globalement, les premiers pas du VAR sont réussis. En outre, l'outil a pu compter sur l'appui de Pep Guardiola, qui a affirmé après la victoire des Citizens à Schalke qu'il était totalement pour cette évolution. "Je suis un grand fan du VAR. S'il y a penalty, il doit y avoir penalty. Sur le second penalty, il y a bien faute. Il y a peut-être hors-jeu aussi. Le résultat est incroyablement bon", expliquait-il en conférence de presse.