Les Anderlechtois se confient à J-2 de RSCA-PSG: "Neymar ne nous fait pas peur !"
Nous avons réuni Adrien Trebel, Sofiane Hanni et Dennis Appiah, les trois Français du RSCA, avant la venue du PSG mercredi.
- Publié le 16-10-2017 à 10h19
- Mis à jour le 16-10-2017 à 10h24
Nous avons réuni Adrien Trebel, Sofiane Hanni et Dennis Appiah, les trois Français du RSCA, avant la venue du PSG mercredi. Si Anderlecht a baissé le pied en seconde période à Malines vendredi, c’est en grande partie à cause du PSG. Avec trois buts d’avance à la pause, les Bruxellois ont commencé à penser au match de gala qui les attend mercredi en Ligue des Champions. Un rendez-vous que personne ne veut manquer au Sporting, et surtout pas les trois Français du groupe, Sofiane Hanni, Adrien Trebel et Dennis Appiah. Trois Français que nous avons réunis pour une interview spéciale PSG.
Ça évoque quoi le PSG chez vous ?
Adrien Trebel : "J’étais supporter du PSG quand j’étais enfant. Enfin, je copiais surtout mon grand frère qui est un vrai acharné du PSG. On vient de la grande région parisienne, c’était logique."
Sofiane Hanni : "Moi, je suis plus supporter du Real Madrid, beaucoup plus même. Depuis tout petit. Je suis content d’avoir tiré Paris quand même. Au match retour là-bas, toute ma famille pourra venir facilement me voir."
Adrien Trebel : "Ma famille m’a déjà demandé plus de 20 places pour le match à Anderlecht mercredi, moi (rires)."
Dennis Appiah : "Dans le championnat français, tu supportes quand même le PSG Sofiane (sourire). Moi, j’ai été formé à Monaco, donc c’est mon équipe. Mais je ne suis pas un anti-PSG. En Coupe d’Europe, je suis toujours derrière les Parisiens. Sauf mercredi évidemment ."
Et si je vous dis Neymar, vous pensez à quoi ?
S. H. : "Un des trois meilleurs joueurs du monde. S’il gagne la Ligue des Champions avec Paris, on lui construira une statue à côté de la Tour Eiffel."
A. T. : "Il va gagner le Ballon d’Or dans les années à venir, c’est certain."
S. H. : "Et le Ballon d’Or joue très souvent dans l’équipe qui vient de gagner la Ligue des Champions. C’est son objectif et c’est l’objectif prioritaire du club."
D. P. : "Les gars, celui qui va avoir Neymar dans ses pattes, c’est moi, hein (rires)… Mais je n’ai pas peur. Et personne dans l’équipe n’a peur. Si on s’est battu comme ça la saison passée, c’est aussi pour avoir la chance de se mesurer à de tels joueurs en Ligue des Champions."
Dennis, vous avez déjà affronté un si grand joueur ?
D. P. : "J’ai joué contre Robben mais il n’était pas dans sa meilleure forme. J’ai affronté Mbappé en France aussi mais il n’était pas encore à ce niveau. Jusqu’à présent, celui qui m’a le plus impressionné, c’est Rashford de Manchester United. Vraiment fort. Mais je pense que Neymar est encore une classe au-dessus…"
Adrien et Sofiane, vous avez grandi dans la région parisienne. Avez-vous déjà été en contact avec le PSG ?
A. T. : "Moi, jamais. Quand Nantes est venu, je n’ai pas hésité car c’était le meilleur centre de formation de France. Et c’est plus facile d’en sortir qu’au PSG."
S. H. : "Quand je jouais au club de Boulogne-Billancourt chez les jeunes, le PSG s’est apparemment renseigné mais j’étais déjà en contact avancé avec Nantes. C’était trop tard."
Donnez-vous une chance sur dix à Anderlecht de ne pas être battu par le PSG mercredi ?
D. P. : "Bien sûr. Je me souviens d’un match avec Caen au PSG. Il y avait déjà Zlatan, Di Maria, etc. Tout le monde pensait qu’on allait prendre une raclée. Finalement, on a fait 2-2. Le PSG avait été réduit à 9 mais on a fait 2-2 (rires)."
A. T. : "Le dernier match que j’ai joué en France avant de venir en Belgique, c’était au Parc des Princes. On a eu moins de chance que Dennis : une défaite 5-0 (rires)… Mais on a une chance mercredi. Montpellier est parvenu à faire match nul, non ?"
S. H. : "Le PSG est en train de battre tout le monde. On peut donc jouer l’esprit tranquille. La pression, elle sera sur le dos des Parisiens."