Le PSG a déjà neuf orteils en quart de finale
Première défaite des Red Devils depuis l’arrivée de Solskjaer.
- Publié le 13-02-2019 à 06h53
- Mis à jour le 13-02-2019 à 10h03
Première défaite des Red Devils depuis l’arrivée de Solskjaer. Comment Manchester United pourra-t-il renverser le Paris Saint-Germain le 6 mars prochain au Parc des Princes ? Difficile à dire tant les Parisiens ont dominé les Red Devils, notamment tactiquement en seconde période, même sans Neymar, Cavani et Meunier. Une fois aux avant-postes grâce à dix minutes de folies, les hommes de Tuchel ont maîtrisé les débats pour infliger la première défaite de l’ère Solskjaer à Manchester.
Tactiquement , le PSG a pourtant d’abord été mis en difficulté par le pressing des éléments offensifs mancuniens. Ce qui obligeait les arrières bases parisiennes à privilégier le jeu long mais sans grand succès. Plus haut, la construction n’était pas plus en réussite. Di Maria, Alves, Draxler ou Verratti étaient appliqués mais les dernières passes, souvent en direction de Mbappé, n’aboutissaient que rarement. Hormis sur la plus belle occasion de la première période : une subtile ouverture de Draxler pour un face à face (gaspillé) de Mbappé avec De Gea (28e).
Avant cela, une frappe intéressante mais non-cadrée de Di Maria (5e) avait déjà alerté le portier espagnol. Les Mancuniens ne tardaient pas à répliquer via Rashford puis Pogba, sans toutefois être suffisamment tranchants. Les deux équipes proposaient un bon niveau d’intensité et d’organisation même s’il manquait ce petit plus pour faire la différence.
Ce qui, côté parisien, s’expliquait en partie par les absences de Cavani et Neymar. D’abord pour leur talent et leur capacité à faire basculer le scénario d’un match à eux seuls. Puis d’un point de vue tactique. Dans un rôle de numéro neuf pour substituer Cavani, Mbappé, souvent esseulé, n’a pas été capable d’exploiter toute sa vitesse et sa percussion. Le bloc défensif mancunien n’était pas non plus innocent à cela.
Juste avant la pause, Ole Gunnar Solskjaer devait constater la blessure de son ailier Jesse Lingard, remplacé par mais aussi de Martial qui devait aussi céder sa place pour Mata à cause de soucis aux adducteurs. Et à défaut de voir Manchester démarrer fort la seconde période avec cet apport de fraîcheur, ce sont les hommes de Thomas Tuchel qui donnaient un énorme coup d’accélérateur.
Et en quelques minutes, le PSG mettait Manchester United K.O. debout. Deux coups de pattes de Di Maria consécutifs faisaient mouche : d’abord sur un coup de coin qui trouvait idéalement Kimpembe, oublié de tout marquage (0-1), puis au bout d’une magnifique contre-attaque ponctuée dans l’axe par Mbappé (0-2). Dans la foulée, l’international français manquait même le 0-3.
La dernière demi-heure de jeu aurait dû ressembler à un siège de la défense parisienne par les locaux. Ils n’en étaient visiblement pas capables. C’est même le PSG qui terminait en jouant à la passe à dix…
La seconde mi-temps était à la hauteur de leurs objectifs de Ligue de Champions. Première étape presque accomplie. Sauf énorme surprise, le match retour du 6 mars ne sera qu’une conclusion.