Le Club fait ses adieux à la Ligue des Champions avec les honneurs
Le Club a achevé sans faille la plus belle de ses campagnes en Champions League.
- Publié le 12-12-2018 à 07h10
- Mis à jour le 12-12-2018 à 10h11
Le Club a achevé sans faille la plus belle de ses campagnes en Champions League. Six points en six rencontres !
Le Club Brugeois a pris congé de la Ligue des champions comme il l’avait abordée : avec les honneurs. Il mérite largement de poursuivre son parcours à l’échelon inférieur, l’Europa League, car il n’a raté aucun de ses six matchs. Il a surclassé Monaco, il a fait déjouer le Borussia Dortmund, leader toujours invaincu de la Bundesliga, et il a posé de gros problèmes à l’Atletico Madrid. Mieux encore : il vient d’aligner, dans la compétition suprême, quatre rencontres de rang sans en avoir perdu une seule et il termine sa compétition avec une différence de buts positive.
On ne refait jamais un match. Mais on ne peut s’empêcher de se demander où aurait terminé le Club si Openda, monté au jeu les deux fois quelques minutes auparavant, n’avait manqué des buts immanquables contre Dortmund et contre Monaco au stade Breydel.
On aurait oublié ces deux occasions manquées hier soir si Peres, qui venait lui aussi d’effectuer son entrée, n’avait pas loupé le caviar que le centre parfait de Vormer avait déposé sur sa tête devant la ligne de but.
Dans sa dernière production, le Club est resté fidèle à l’image qu’il a véhiculée tout au long de sa campagne européenne : il a rivalisé avec son adversaire, candidat avoué à la victoire finale. Ivan Leko avait assuré que ses joueurs, qui évoluaient à domicile et qui tenaient à forger un résultat rémunérateur, ne reproduiraient pas la disposition implacable mais méritoire qu’ils avaient étalée à Dortmund.
Ses joueurs ont tenu parole. Une fois encore bien organisée et solidaire, l’équipe brugeoise s’est défendue, certes, quand l’Atletico faisait étalage de ses facultés de reconversion. Elle n’a pas dominé la rencontre mais elle a aussi attaqué, parfois de manière très incisive, avec discernement, en cherchant en permanence l’infiltration.
Certes, l’Atletico s’est ménagé, sur l’ensemble de la rencontre, les occasions les plus franches. Mais comme il l’avait réussi dans les rencontres antérieures, Horvath a évité, avec brio, que son équipe soit trop vite menée à la marque. Oblak n’a guère été inquiété, sauf sur l’occasion incroyablement manquée par Peres peu après sa montée au jeu.
L’Atletico, qui n’est pas une équipe offensive dans l’âme, voulait la victoire. Elle ne l’a pas obtenue malgré l’adjonction, en fin de partie, de deux attaquants supplémentaires.
Par Peres, le Club a même frôlé davantage la victoire que l’Atletico. On oubliait presque qu’il était privé de plusieurs titulaires, réels ou potentiels, dont ses joueurs de couloir attitrés si importants pour lui.
Il reste maintenant à ce Club européen à se transposer en championnat. C’est son nouveau défi. Quant à l’Atletico, il termine deuxième de la poule.