La débâcle de Genk : 11 schtroumpfs gentils, battus comme des bleus
Genk s’est fait laminer par Salzbourg après une succession d’erreurs individuelles indignes de la Ligue des Champions.
- Publié le 18-09-2019 à 07h50
- Mis à jour le 18-09-2019 à 10h06
Genk s’est fait laminer par Salzbourg après une succession d’erreurs individuelles indignes de la Ligue des Champions. Même dans leurs pires cauchemars, les Limbourgeois n’avaient sans doute pas imaginé un tel scénario pour leur entrée sur la plus belle scène d’Europe.
Présents pour la troisième fois de leur histoire en phase de groupe de la Ligue des Champions, les hommes de Felice Mazzù se souviendront à jamais de ce premier match de C1 2019-2020. Mais pas pour les raisons espérées.
Car dans la ville de naissance de Mozart, ils ont vécu 90 minutes tout simplement catastrophiques. Les champions de Belgique ont constamment joué à contretemps. Pire, ils ont multiplié les grossières erreurs individuelles et se sont fait punir sur chacune d’entre elles sur les contre-attaques des Autrichiens, spécialistes dans le domaine et invaincus dans leur antre depuis novembre 2016.
Dès la deuxième minute, l’excellent Haaland a profité du manque de concentration des champions de Belgique pour ouvrir le festival. Puis les buts se sont enchaînés, avec une facilité déconcertante vu les cadeaux offerts par une défense limbourgeoise aux abois. Les buts de Lucumi et Samatta eux, sont quasiment anecdotiques vu la différence de niveau entre les deux équipes, symbolisée par la prestation XXL de Erling Braut Haland, dont on comprend mieux le surnom de Lukaku norvégien. À l’image de son équipe, cet attaquant auteur de 17 buts en 9 sorties depuis le début de la saison est un véritable rouleau compresseur.
Qu’écrire de plus après une rencontre aussi déséquilibrée, si ce n’est qu’on ne voit pas comment Genk pourra savourer la première victoire de son histoire en C1 en évoluant de la sorte. Encore moins face à Liverpool ou Naples…
Felice Mazzù devra trouver les bons mots pour remobiliser une équipe dont le début de saison est très compliqué. Entre les départs successifs de Pozuelo, Trossard, Malinosvkyi, les incertitudes liées à la fin du mercato (les offres pour Berge et Samatta se sont multipliées durant trois mois) et la reconstruction d’une équipe dans une philosophie de football différente de ce qu’elle a connu sous Philippe Clément, le Racing s’apprête à vivre une saison de transition qu’il espère traverser sans heurts. Tout l’inverse de cette rencontre chaotique face à Salzbourg, qui a sans doute déjà mis fin aux rêves de troisième place des Limbourgeois en C1.
3 Limbourgeois sous la loupe
Berge 4: Il a pu mesurer l’écart qui le sépare encore du top niveau qu’il aurait aimé rallier cet été. Il aurait dû être la tour de contrôle de Genk mais il a coulé, comme tous ses équipiers. Offensivement comme défensivement, il a été inexistant.
Lucumi 5: Il avait réalisé 30 minutes correctes avant cette relance dramatique sur le 3e but autrichien. Il pensait se racheter en réduisant le score mais il laisse Szoboszlai seul sur le 5-1...
Dewaest 3: Le capitaine a complètement loupé sa première période. Trop court devant Haland dès la 2e minute, il perd trop naïvement son duel avec Hwang sur le 2-0 puis sa relance... sur Samatta a été la base du 4e but autrichien.