L'Ajax est toujours aussi sexy (mais peut nourrir des regrets)
L’Ajax s’est encore montrée séduisante, mais a gâché trop d’occasions.
- Publié le 11-04-2019 à 06h30
- Mis à jour le 11-04-2019 à 00h10
L’Ajax s’est encore montrée séduisante, mais a gâché trop d’occasions. Les matchs s’enchaînent, sans que l’on perçoive une once de complexe dans le chef des joueurs de l’Ajax. Après avoir éliminé le triple tenant du titre, ceux-ci ont rendu une très belle copie face à un club qui fait clairement partie des trois favoris à la victoire finale.
Pressing haut, jeu fluide, dispositif superbement organisé, la première mi-temps est à leur avantage, et les Néerlandais bougent méchamment une Juventus incapable de cadrer.
En tête d’affiche, on retrouve un Ziyech déchaîné, qui manque de peu l’ouverture du score à deux reprises (5e et 18e).
Et Ronaldo dans tout ça ? Invisible ou presque. Revenu sur le pré après un mois sans foot, CR7 n’y est pas, pense-t-on. Mais il ne faut jamais enterrer le Ballon d’or, qui profite d’une rare erreur défensive ajacide pour crucifier Onana d’une tête plein axe sur un centre de Cancelo. Un but 100 % portugais cruel pour l’Ajax, qui était clairement l’équipe la plus séduisante.
Mais il est écrit qu’en football, il existe une justice, et le club rouge et blanc égalise au bout de… 30 secondes en deuxième période, grâce à Neres.
Le rouleau compresseur se met alors en place. Trop de pertes de balles, trop d’erreurs, la Juve ne réussit pas à conserver le ballon et concède trop d’occasions. Neres croit même au doublé (hors-jeu à la 51e), avant que Veltman, Ziyech, van de Beek, Tagliafico, ou encore Ekkelenkamp ne tentent leur chance, sans succès.
C’est sans doute le seul bémol de cette rencontre côté Ajax : malgré de nombreuses occases de se mettre à l’abri, il faudra cravacher pour arracher la qualif’ à Turin. Et on connaît un Bianconero qui apprécie particulièrement les retours à la maison.