Finale de la Champions League: Rendez-nous fous une dernière fois (VIDEOS)
À la fois imprévisible et spectaculaire, la Ligue des champions se termine par une finale 100 % anglaise que tout le monde espère du même acabit.
- Publié le 01-06-2019 à 08h30
- Mis à jour le 01-06-2019 à 19h50
À la fois imprévisible et spectaculaire, la Ligue des champions se termine par une finale 100 % anglaise que tout le monde espère du même acabit. Un ciel bleu azur, 30 degrés au thermomètre et des Anglais remplis de coups de soleil qui boivent de la cerveza. On se croirait presque en vacances, en déambulant dans le centre de Madrid.
À un détail près : les maillots portés par les Anglais en question ne sont pas des maillots de bain. Mais des maillots de foot. Ceux des supporters de Tottenham et Liverpool évidemment qui ont envahi la capitale espagnole depuis quelques jours. Et dont les chants parviennent encore à donner des allures encore plus étouffantes à une chaleur bien présente.
Pourtant, tous ne sont venus que pour une chose : avoir des frissons. Ceux de la Ligue des champions. Dont la finale s’annonce grandiose, après une édition 2018-2018 qui restera dans les mémoires collectives comme l’une des plus spectaculaires et des plus folles.
Il y a eu les remontadas des demi-finales, évidemment. Celle de Liverpool face au Barça, celle de Tottenham à l’Ajax. Il y a aussi eu l’exploit de la jeunesse ajacide sur la pelouse du Real ou l’incroyable qualification des Spurs en quart de finale sur la pelouse de Manchester City, au bout des arrêts de jeu après un but annulé par le VAR.
Tant de moments exceptionnels déjà élevés au rang de souvenirs. D’excellents souvenirs de l’enivrante Ligue des champions. Dont chacun souhaite encore profiter un peu. Durant 90 minutes, voire plus, lors d’une rencontre qui attire les regards de la planète entière.
Pour que cette finale soit une apothéose, tous les éléments sont réunis : un stade incroyable, deux entraîneurs charismatiques, deux équipes agréables à voir jouer, dans leur style caractéristique, et des joueurs de grande classe, en défense comme en attaque.
Des Belges, aussi. Toby Alderweireld et Jan Vertonghen d’un côté. Divock Origi et Simon Mignolet de l’autre. Si les deux premiers participeront un peu plus aux festivités, Origi a déjà prouvé qu’il avait ce don d’être décisif dans les moments importants, à l’image de son retentissant doublé en demi-finale face au Barça.
Un moment important ? Celui-ci en est un. Très important. Ce samedi, l’histoire va s’écrire. Reste à savoir si elle récompensera la patience et la stabilité prônée par une équipe de Tottenham qui n’a plus remporté le moindre trophée majeur depuis… une League Cup en 2008. Ou l’esprit revanchard des Reds de Liverpool, qui ont terminé deuxièmes de Premier League sur le fil (derrière Manchester City) malgré une saison extraordinaire et qui ont été battus en finale de C1 par le Real Madrid, à Kiev, voici un an.
Une défaite que personne n’a oubliée. Surtout pas Jürgen Klopp, qui reste sur six finales perdues de rang.
La septième pourrait être la bonne. Les supporters des Reds présents en masse à Madrid y croient dur comme fer. Mais ceux des Spurs ne sont pas en reste et ont totale confiance en la bande à Pochettino.
Oui, ça s’annonce chaud, très chaud, ce samedi soir, au Wanda Metropolitano.
Où on espère que le dernier rendez-vous d’une Ligue des champions d’exception rimera, une nouvelle fois, avec folie et frissons.