Sergio Ramos franchit un nouveau cap

Le 26 mars 2005, à l’occasion d’un match amical face à la Chine, alors âgé de 18 ans et 361 jours, le petit Sergio Ramos faisait ses grands débuts au sein de la Roja. Si les espoirs étaient grands à l’époque, peu lui prédisaient une telle longévité.

Quatorze ans plus tard, le défenseur central du Real Madrid est toujours bien dans le coup. Il s’affiche avec 167 sélections au compteur (21 buts) mais surtout deux Euros (en 2008 et 2012) et une Coupe du monde (en 2010). Ce samedi, il va entrer encore un peu plus dans la légende en devenant le joueur le plus capé de l’histoire de la Roja, mettant des stars comme Iker Casillas, Xavi, Iniesta ou encore Andoni Zubizarreta dans son rétroviseur.

Le premier à avoir cru en lui en équipe nationale, c’est Luis Aragonès. Après avoir remporté un titre de champion d’Europe avec les U19 espagnols en 2004, Sergio Ramos obtenait sa chance en A. Il n’a plus jamais quitté la Roja par la suite. Les sélectionneurs se sont succédé mais avec une seule et même constante : Sergio Ramos au sein de l’effectif.

On peut dire qu’il porte chance aux Espagnols puisque depuis qu’il a intégré l’équipe A la Roja ne s’est inclinée qu’à vingt reprises lorsqu’il était dans le onze de base. Où s’arrêtera-t-il ? Peut-il aller chercher l’Égyptien Ahmed Hassan et ses 184 sélections ? On aurait tendance à répondre par l’affirmative à cette question puisqu’il ne pointe plus qu’à neuf sélections de Gianluigi Buffon pour devenir le joueur européen le plus capé, et à 17 caps de l’ancien anderlechtois des Pharaons.

Visiblement, le défenseur du Real Madrid n’est pas près de laisser sa place puisqu’il envisage même de participer aux Jeux olympiques en 2020 ! "Il veut jouer jusqu’à ses 40 ans et s’il le souhaite, il en est capable" , sourit Robert Moreno, le sélectionneur ibérique. "Tout ce qu’il fait est incroyable. Je ne peux dire que des bonnes choses sur Sergio parce qu’il a un comportement exemplaire."

Ce samedi, en Norvège, Sergio Ramos va entrer encore un peu plus dans la légende du football espagnol. Décrié par certains, adoré par d’autres, le défenseur central ne laisse personne indifférent. Dernier vestige de la grande époque espagnole après les départs à la retraite internationale de Xavi, Iniesta et Piqué, Sergio Ramos s’est mué en guide pour cette jeune génération amenée à prendre le relais sans oublier le passé glorieux de la Roja.