L’équipe nationale italienne a trouvé le juste milieu
Le triangle Verratti-Jorginho-Barella a pris possession du jeu italien.
- Publié le 11-06-2019 à 14h03
- Mis à jour le 11-06-2019 à 14h04
Le triangle Verratti-Jorginho-Barella a pris possession du jeu italien.
Et de trois ! Grâce ce succès sans bavure en Grèce (0-3), l’Italie poursuit son parcours sans faute avec un troisième succès consécutif et un average parfait (11 buts marqués, 0 encaissé). De quoi dominer de la tête et des épaules le groupe J au moment de recevoir la Bosnie-Herzégovine qui vient d’être surprise par la Finlande (2-0).
Depuis l’arrivée de Roberto Mancini à la tête de la sélection il y a douze mois, l’Italie a retrouvé la brillance de son bleu azure qui a dû s’absenter de la Coupe du monde en Russie. En 11 rencontres, ses joueurs n’ont connu que deux défaites. La première en match amical face à la France (3-1), qui devenait championne du monde six semaines plus tard. Et la seconde en Ligue des nations contre le Portugal (1-1), champion d’Europe en titre et vainqueur final de la compétition.
La Squadra Azzura reste désormais sur sept rencontres sans défaite, dont cinq victoires. Une série qui coïncide avec… l’arrivée du jeune Nicolo Barella (22 ans) dans le onze de base. Son association avec Jorginho et Marco Verratti fait des ravages dans le milieu de terrain du 4-3-3 de Roberto Mancini.
Ce trio semble en tout cas avoir totalement convaincu son sélectionneur puisqu’il a été reconduit cinq fois en sept matchs. "Jorginho et Verratti sont deux phénomènes. C’est vraiment facile de jouer à côté d’eux", pointe le milieu offensif de Cagliari Nicolo Barella qui pourrait être transféré à l’Inter Milan dans les prochains jours pour 35 millions d’euros. Buteur samedi face à la Grèce, Barella est comme un poisson dans l’eau dans ce système de jeu avec trois éléments offensifs devant lui et deux autres médians dans son dos.
Surtout lorsque Verratti évolue au niveau qui est le sien actuellement. Le joueur du Paris Saint-Germain, qui a réussi 95 % de ses passes contre la Grèce, a trouvé une vraie complémentarité avec Jorginho. "Il me fait vraiment penser à Thiago Motta", estime Verratti en référence à son ancien coéquipier du PSG avec qui il adorait être associé. "C’est quelqu’un qui joue également avec simplicité, mais qui peut donner le ton à l’équipe."
Auparavant à Naples, Jorginho a suivi Maurizio Sarri à Chelsea l’an dernier et a énormément progressé aux côtés d’Eden Hazard et des autres Blues. Il peut désormais mettre ses qualités au profit de son pays. "Il était bon à Naples, il l’est toujours", souligne Roberto Mancini. "Le championnat anglais lui a peut-être donné de l’expérience. Avec lui, le jeu va plus vite."
Avec ces trois-là , l’Italie a trouvé le juste milieu. Reste désormais à stabiliser la défense qui a été composée différemment lors des cinq dernières rencontres. Mais le plus gros chantier se situe devant, là où Immobile, Bernardeschi, Insigne, Belotti ou Quagliarella se sont succédé sans réellement convaincre.