Giroud résiste à tout
La France s’appuiera encore sur son avant-centre ce lundi contre la Turquie.
- Publié le 14-10-2019 à 11h01
- Mis à jour le 14-10-2019 à 11h42
La France s’appuiera encore sur son avant-centre ce lundi contre la Turquie. Son poing, rageur, a transpercé l’air frais de Reykjavík.
Dans la célébration de son 37e but en sélection qui lui permet de se rapprocher de Michel Platini (41) et Thierry Henry (51) se dessinait un soulagement que le sourire d’Olivier Giroud confirmait après la rencontre. "Les jambes vont très bien, elles ont répondu. Je bosse beaucoup à Chelsea même si j’ai peu de temps de jeu. Je connais mon corps", savourait le buteur après avoir donné la victoire aux Bleus tout en cachant un peu de son blues à Chelsea qui commence à charrier plusieurs questions quand à sa présence dans le groupe.
Au moment de dévoiler sa sélection, Didier Deschamps ne s’en était pas caché : "Sa situation ne m’inquiète pas encore mais ce n’est pas la meilleure, ni pour lui, ni pour nous. Je n’enlève pas à Olivier ce qu’il a fait avec nous mais je souhaite que sa situation en club puisse évoluer."
Derrière Tammy Abraham et Michy Batshuayi, l’avant-centre n’a disputé que 192 minutes cette saison, dont 17 seulement entre les deux fenêtres internationales pour un bilan d’un seul but. Une situation préoccupante pour l’attaquant de 33 ans qui a vu Chelsea lever unilatéralement l’option pour prolonger son contrat d’un an l’été dernier. Mais qui, vu son efficacité en sélection avec huit buts sur les cinq derniers matchs, ne le remet donc pas pour l’instant en question.
"Ce n’est jamais facile de défendre sur lui car quand il met son corps dans la surface, c’est difficile de le contourner", a rappelé Clément Lenglet.
"Je connais Olivier, son mental aussi", a encore indiqué Deschamps. "Quand il est sur le terrain, l’équipe de France est plus performante. La situation est compliquée personnellement pour lui. Il a toujours été capable de bien réagir à ces situations." Preuve que Giroud résiste à tout.