"Être attaquant du Standard, c’est très exigeant"
- Publié le 17-08-2018 à 16h45
- Mis à jour le 17-08-2018 à 16h44
Les supporters liégeois se souviennent tous de sa saison 2003-2004 tonitruante. Cette année-là, Emile Mpenza, revenu de Schalke 04, avait inscrit 21 buts. Mais le buteur des Rouches avait également connu des passages à vide. "Le réconfort d’un coach ou des équipiers, c’est primordial dans ce genre de situation", précise Émile. "Cela ne m’est pas arrivé souvent dans ma carrière mais quand c’était le cas, j’ai pu compter sur l’aide de deux personnes : Marc Wilmots à Schalke et Dominique D’Onofrio au Standard. Ce dernier savait mieux que personne comment il fallait s’y prendre avec moi. Cette saison-là, j’ai inscrit 21 buts, le meilleur total dans ma carrière. Ce n’était pas dû au hasard. On ne parle pas à un attaquant de la même manière qu’on le fait avec un autre joueur. Et ça, Michel Preud’homme le sait. Je ne l’ai pas connu comme coach mais bien en qualité de directeur sportif et il me parlait constamment."
Émile Mpenza sait pertinemment bien le poids de la pression qui repose sur les épaules d’Emond, Sa et Cop. "Être attaquant au Standard, c’est très exigeant. À Sclessin, la pression est élevée pour les buteurs, presque autant qu’elle ne l’est pour le gardien qui est également un poste de référence."
Mardi, Émile Mpenza, qui se sent toujours rouche a regardé avec attention la prestation des hommes de Preud’homme à l’Ajax. "J’ai été déçu", lance-t-il. "Déçu par le manque de réaction. On a reçu une grosse gifle à l’Ajax. Cela montre davantage les limites du football belge. Pour ce genre de confrontation, il faut savoir se sublimer. Renaud Emond, puisque c’est lui qui était en pointe, n’a pas reçu un ballon exploitable. On attendait Mehdi Carcela mais ce dernier a bien été muselé par les Néerlandais. Les attaquants, Emond d’abord et Sa ensuite, n’ont pas été alimentés comme il le fallait."