Eriksen, l'étoile du Danemark
Décisive depuis le début du tournoi, la star danoise est très attendue
- Publié le 30-06-2018 à 18h07
- Mis à jour le 30-06-2018 à 18h09
Décisive depuis le début du tournoi, la star danoise est très attendue Même sans forcément bien jouer, Christian Eriksen conserve cette capacité d’influence qui situe un peu mieux son statut.
Passeur décisif contre le Pérou, buteur sur penalty devant l’Australie, le milieu est impliqué dans les deux seuls buts inscrits par le Danemark depuis le début du tournoi. Ce qui lui permet de continuer sur sa lancée de l’hyper productivité.
Monsieur 100 % depuis le début du tournoi, Eriksen a été impliqué sur la route de la Russie sur 15 des 25 buts danois (11 réalisations et 4 passes décisives) soit 60 %, avec notamment un triplé retentissant pour faire sauter l’Irlande en barrages à Dublin. Un rendement d’attaquant pour ce meneur de jeu résumé sur un t-shirt qui a fait fureur au Danemark.
"J’ai vu, c’est drôle, les gens ont beaucoup d’imagination mais avec un peu de chance, il y aura d’autres plans de jeu", a souri d’un air convenu le milieu de Tottenham. Pouvoir compter sur un tel talent expose forcément au danger de la dépendance que combat Age Hareide. "Nous avons une équipe qui travaille pour lui mais nous tavaillons aussi pour nous. Ce n’est pas un one-man-show", souligne le sélectionneur pour qui "Christian est un joueur fantastique, un membre de l’équipe tout en étant une star, un joueur capable de voir les espaces plus vite que n’importe qui d’autre, ce qui est un atout pour nous."
Et qui le place , selon le technicien, parmi les références à son poste. "Lorsque je vois les milieux du Real ou de Barcelone, je n’en vois aucun meilleur que Christian", assure Hareide.
Poli mais déterminé, Eriksen a été invité à réagir à cette comparaison avant de se confronter à ce qui se fait de mieux peut-être contre la Croatie. "Je ne me considère pas moins bon que Modric. Évidemment, évoluer au Real lui facilite les choses mais il joue à un très bon niveau et c’est le genre de joueur que vous aimez défier", a-t-il expliqué en conférence de presse, sans être impressionné par l’ampleur de la tâche et de l’enjeu dans ce qui pourrait offrir aux Danois le deuxième quart de finale de leur histoire en Coupe du Monde.
"Je suis dans une situation où la pression est grande mais j’en ai l’habitude", précise celui que son coéquipier en club Hugo Lloris juge "meilleur chaque année".
"Il peut jouer partout et dans n’importe quel club", a affirmé le portier français. "Avec sa conception du football, sa manière de lire le jeu et d’imposer le rythme, c’est un top joueur techniquement. Il peut faire basculer un match." Même sans forcément bien jouer.
La tactique danoise est d'ailleurs très simple: