Leader en D1B, Virton a de la suite dans les idées: "On travaille pour la licence"
Virton est seul en tête de l’antichambre de l’élite mais ne s’emballe pas...
- Publié le 15-10-2019 à 14h13
Virton est seul en tête de l’antichambre de l’élite mais ne s’emballe pas...
Effectif : à Dudelange, comme à Virton, le mécène Flavio Becca met à disposition de ses entraîneurs des effectifs pléthoriques. Dino Toppomöller a reçu les joueurs qu’il souhaitait, notamment plusieurs anciens de Dudelange (Prempeh, Malget, Stelvio, Couturier et Turpel). Les absences des Moris, Malget, Couturier et Turpel contre Lommel sont passées… inaperçues. Les remplaçants ont des qualités à faire valoir et sont capables d’apporter un ‘plus’, pas seulement sur un match, mais dans la durée. Vanzo, Ramalingom, Lazaar et François, entre autres, ont peu joué jusqu’à présent. Ce noyau, qui monte en puissance, n’a rien à envier à ceux de la concurrence. "Monsieur Becca et le conseil d’administration sont ravis des résultats", confie Frédéric Lamotte, directeur opérationnel. "Assurer le maintien est en bonne voie. Je ne possède pas une boule de cristal pour évoquer la suite du championnat. L’appétit vient en mangeant. Dino Toppmöller a su créer un bloc, une équipe forte. Faisons-lui confiance…"
Licence : les amateurs se souviennent du refus d’octroi de la licence D1B le 10 avril dernier. La pilule fut difficile à avaler. Les responsables ont redoublé d’ardeur au travail pour plaider leur cause devant le CBAS afin, à juste titre, d’obtenir le sésame. L’histoire se répétera-t-elle ? "Nous travaillons sur le dossier licence", affirme Frédéric Lamotte. La recevoir du premier coup est plus qu’envisageable.
Finances : la direction s’était refusé cet été à chiffrer le budget annuel. Plus ou moins que deux ou sept millions ? Il faut prendre en considération le budget réservé à l’Académie. Cependant, savoir le chiffre précis est presque… anecdotique. Une chose coule de source : le propriétaire Flavio Becca, qui a racheté Kaiserlautern (3e Bundesliga) au mois de mai, n’est pas venu à Virton pour rester des années en D1B. Mettre la main au portefeuille ne devrait être un problème. Monter en Pro League est un objectif.
Infrastructures : le stade Yvan Georges est désuet et offre peu de confort. La pelouse, par contre, est en parfait état - Olivier Gratia s’en occupe depuis le 1er octobre. "Nous réfléchissons aux diverses possibilités." La capacité doit être portée à 8 000 places - dont 5 000 assises - d’ici un an. Dans les coulisses, la question est : Virton restera-t-il au Faubourg d’Arival ou envisage-t-il de déménager ? Rien ne filtre...