Le Virtonnais Jordanov rêve de la séléction nationale: "Être international bulgare"

Titulaire indiscutable, Edisson Jordanov (26) espère défendre le maillot de son pays.

Vincent Lommel
Le Virtonnais Jordanov rêve de la séléction nationale: "Être international bulgare"

Titulaire indiscutable, Edisson Jordanov (26) espère défendre le maillot de son pays. Edisson Jordanov s’est développé à Dudelange, sous la houlette de… Dino Toppmöller. Il a suivi son entraîneur à Virton. Le coach lui donne 100 % de temps de jeu - il est le seul dans le cas - depuis le début de la saison. Capable de jouer à droite comme à gauche, Edisson Jordanov s’est adapté à la vitesse de l’éclair et voit aussi d’un bon œil le retour de Guillaume François. "C’est très important. Sans concurrence, tu ne peux pas être à 100 % aux entraînements."

Ses statistiques plaident en sa faveur. "J’ai inscrit un but et donné quatre passes décisives. Pas un latéral n’a fait mieux en D1B. Je suis là pour aider l’équipe."

Battue 2-1 au Beerschot, sa formation saura se méfier de Roulers, vainqueur de l’USG. "Cet adversaire avait déjà pris la mesure d’OHL. Tu peux perdre contre tout le monde. Le groupe est en plein développement. Il peut et doit mieux faire."

International sous le maillot de la Mannschaft en U15 (1), U16 (2) et U19 (2), le défenseur se targue d’avoir évolué avec "beaucoup de joueurs qui sont dans des top clubs. Il y a, entre autres, Draxler (PSG) ou Kolasinac (Arsenal)."

Il ne nourrit aucun regret sur sa carrière. "En football, de petites choses peuvent changer beaucoup (de choses)."

L’Allemagne d’un côté, la Bulgarie de l’autre. "Être international bulgare n’est pas un rêve mais un objectif", affirme-t-il sans détour. "Jouer au Grand-Duché de Luxembourg n’était pas top pour être international. En Belgique, la visibilité est meilleure."

Sur la débâcle 6-0 face à l’Angleterre, il en retient que, sportivement, le score aurait pu être de 10-0. Quant aux propos racistes émanant des tribunes, il se dit "attristé. Les fautifs doivent aller en prison. Il ne faut pas condamner toute la Bulgarie. En Italie, cela arrive mais aussi en Allemagne (D2, D3). Dans chaque pays, on entend des injures racistes."

Le noyau : Moris, Dupire et Rousseau ; François, Malget, Prempeh, Angiulli, Jordanov, Sylla ; Couturier, Stelvio Cruz, Lecomte, Lapoussin, Ribeiro, Soumaré, Vanzo ; Hadji, Turpel, Koré.

Laurienté, Lazaar, Kocabas, Kali et Claes sont toujours à l’infirmerie. Danté, Benamra, Lewerenz, Ramalingom et Triboulet n’entrent pas en ligne de compte. Angiulli est sous la menace d’une suspension. Versé dans le noyau B depuis le début de saison, l’attaquant Aurélien Joachim a été rappelé dans le noyau A. Affaire à suivre.

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