Le fils de Mustapha Hadji va découvrir la D1B à Virton: "Besoin d’un nouveau challenge"
Samir Hadji (29 ans) a choisi de quitter le Fola Esch pour Virton.
- Publié le 25-06-2019 à 10h48
- Mis à jour le 30-07-2019 à 15h52
Samir Hadji (29 ans) a choisi de quitter le Fola Esch pour Virton.
Meilleur buteur avec 23 réalisations en BGL Ligue, l’attaquant franco-marocain a traversé la frontière pour rejoindre Virton, qui reprenait les entraînements ce lundi matin. "J’étais bien au Fola. Dans un coin de ma tête, j’avais l’ambition de rebondir dans le monde professionnel."
Il a signé un contrat de deux ans (+ un an en option) avec l’idée de faire trembler les filets adverses.
Samir, on vous pensait lié ad vitam aeternam au Fola Esch. Pourquoi avoir décidé de prendre la poudre d’escampette ?
"J’y ai joué sept saisons de rang et j’y étais bien. Le club fait face à des problèmes financiers et a été contraint de se séparer de certains cadres. Le quitter est un… mal pour un bien. Virton m’a appelé. On s’est mis d’accord. Je retrouve le monde pro à 100 %."
Aviez-vous d’autres contacts ?
"Oui. En BGL Ligue, c’est sûr. Une ou deux touches existaient à l’étranger. Il y avait aussi Virton."
Pourquoi l’Excelsior ? Sous la houlette du mécène Flavio Becca, le projet sportif est ambitieux. Ceci explique-t-il cela ?
"Un joueur a envie de progresser à n’importe quel âge. J’estime avoir fait le meilleur choix possible et j’espère ne pas le regretter. Les autres clubs m’obligeaient à un radical changement de vie. Virton est à quarante minutes de mon domicile. Rester proche de ma famille est important."
Connaissez-vous le niveau de la D1B ?
"Pas trop. C’est un championnat particulier avec la perspective de défier quatre fois le même adversaire. On doit s’attendre à des matchs au sommet, intenses chaque week-end. Cela va me changer du Fola. Il faudra s’adapter, mais après, cela va le faire."
Certains joueurs sont d’anciens coéquipiers/adversaires de BGL Ligue (Malget, Prempeh, Turpel, Stelvio, Benamra, Bojic) ainsi que l’entraîneur Dino Toppmöller. Le connaissez-vous ?
"Cela fait un petit moment que je le côtoie, déjà du temps où il dirigeait le RM Hamm Benfica (2014-2016). Il avait réussi quelque chose de très, très bien avec cette équipe qu’il faisait jouer comme le Barça. C’était impressionnant. À Dudelange (3 titres, 2 coupes et une qualification historique pour les poules de l’Europa League), il a instauré une nouvelle philosophie de jeu."
Quel est son style ?
"C’est un coach qui aime jouer au ballon, qui connaît très bien son métier. Il inculque la façon de jouer, les déplacements. Il est fort tactiquement. Ces paramètres seront importants."
Quels sont vos objectifs, vous qui êtes un buteur patenté…
"Le premier est de… jouer, ensuite de livrer de bonnes prestations. Si les buts arrivent, tant mieux. Je ne suis pas focalisé sur mon compteur personnel."
Votre père Mustapha (48 ans) a été élu Ballon d’or africain en 1998. A-t-il eu son mot à dire dans votre transfert ?
"Je lui ai parlé de Virton. Il m’a conseillé car son expérience parle pour lui. Il m’a dit : ‘Je ne t’oblige à rien mais je te conseille Virton.’ Le projet est réel. J’ai suivi son conseil."