Salimo Sylla, de la Grèce à Virton: "Je me plaisais bien là-bas mais y rester était impossible"
Après une expérience en Grèce, Salimo Sylla (25 ans) a débarqué à Virton.
- Publié le 29-10-2019 à 11h09
- Mis à jour le 29-10-2019 à 11h12
Après une expérience en Grèce, Salimo Sylla (25 ans) a débarqué à Virton. Troyes (2012-2015), Auxerre (2015-2016), St-Trond (2016-janvier 2017), Xanthi (janvier 2017-2019) et Virton depuis septembre.
À 25 ans, Salimo Sylla a déjà pas mal bourlingué. Son transfert en Gaume a été entériné après la fin du dernier mercato, le 2 septembre dernier. "J’étais en test durant deux jours. Le coach a aimé et il m’a demandé de rester", explique le défenseur qui a signé un contrat de deux ans.
Entre la Grèce et la Belgique, la transition est brutale. "Il fait beau, il y a la plage et les gens sont accueillants. Je me plaisais bien en Grèce mais, pour diverses raisons, y rester était impossible."
Joueur en Superleague Ellada de janvier 2017 à mai 2019, il se vante d’avoir disputé une cinquantaine de matchs. "Le top 6 est d’un très bon niveau", affirme-t-il. "Xanthi était un cran en dessous. On manqua de peu les qualifications pour l’Europa League. Tu joues dans des grands stades. J’ai en mémoire le déplacement au PAOK. C’était chaud, chaud."
Avant cet exil, il portait le maillot de Saint-Trond dirigé par un certain Ivan Leko. "J’avais été ‘moyen’ pendant six, sept matchs avant d’être écarté d’octobre à décembre (2016)."
Sentant le vent tourner, il a trouvé une porte de sortie chez les Hellènes. Deux ans et demi plus tard, il découvre le stade Yvan Georges de Virton.
Le titulaire Alexandre Laurienté blessé, le Franco-Sénégalais a sauté dans la brèche il y a dix jours. "Au Beerschot et contre Roulers, j’ai cherché à assurer. J’étais prêt si le coach faisait appel à mes services", sourit-il après avoir pris son mal en patience durant un mois et demi. "J’avais manqué la préparation estivale et, oui, j’accusais un retard de condition physique à mon arrivée. Laurienté a livré de bonnes prestations. La concurrence fait partie du jeu. Mon objectif est de garder ma place."
Formé au poste d’arrière gauche à l’Estac, il s’est intégré à la vitesse de l’éclair à son nouveau club. Un club qui déjoue tous les pronostics et cette inespérée deuxième place à une longueur d’OHL après douze journées en D1B : remporter la première tranche est une possibilité. "Calculer ne servirait à rien. On se déplace à Lokeren avant de recevoir OHL. On fera les comptes à la fin."