Philippe Bormans, nouveau CEO de l'Union: "Un défi exaltant"
Philippe Bormans, le nouveau CEO de l’Union, se rend compte qu’il a du pain sur la planche.
- Publié le 08-09-2018 à 18h07
- Mis à jour le 08-09-2018 à 21h00
Philippe Bormans, le nouveau CEO de l’Union, se rend compte qu’il a du pain sur la planche. Avec la nomination au début de la semaine dernière du Limbourgeois Philippe Bormans comme CEO, quelques semaines après celle de l’Anglais Alex Muzio en tant que président du conseil d’administration, l’Union a poursuivi sa mue entamée avec l’arrivée de Tony Bloom comme investisseur majoritaire au printemps dernier. Âgé de 31 ans seulement, Philippe Bormans, qui exerça auparavant durant quatre ans la même fonction au Staaienveld, peut se targuer de déjà posséder un sacré CV.
M. Bormans, à 22 ans, vous vous occupiez du ticketing à Saint-Trond et à 26 ans seulement, vous en deveniez le CEO. Comment expliquez-vous cette ascension fulgurante ?
"Je me suis retrouvé au bon endroit au bon moment. J’ai eu le privilège de pouvoir vivre cette expérience formidable."
Au moment où Roland Duchâtelet a revendu le club, vous êtes parti vous aussi. Il n’y avait vraiment pas moyen de continuer avec les Japonais ?
"Je n’ai pas quitté le club directement. J’ai encore aidé les nouveaux investisseurs à s’implanter. Mais je sentais qu’une ère nouvelle avait débuté. Une fois ma tâche menée à bien, j’ai choisi de m’en aller. Surtout parce que je souhaitais relever un nouveau défi. Et après avoir un peu discuté avec Ostende, l’opportunité de rejoindre l’Union s’est présentée. L’intérêt de ses dirigeants était tout de suite plus concret. Je n’ai pas hésité longtemps."
Quels sont les points communs entre Saint-Trond et l’Union ?
"Outre les couleurs, ce sont des clubs qui ont une histoire ; ce sont aussi des clubs populaires, qui possèdent une image sympathique. Mais Saint-Trond, avec son stade au concept très moderne, est plus avancé dans son développement ; sur le plan commercial, c’est plus pointu également. Il y a beaucoup à faire à l’Union dans ce domaine, mais c’est un défi exaltant. Et je suis persuadé qu’il y a moyen de cohabiter avec Anderlecht et le RWDM."
Par quoi avez-vous commencé votre mission ?
"Je fais le tour du propriétaire. Je discute avec tout le monde, afin de voir ce que l’on peut améliorer ensemble, et d’évaluer si on a besoin de nouvelles personnes pour soutenir le département commercial, ainsi que l’administratif."
Le noyau: Kristiansen, Saussez; Vega, Peyre, Moreno, Perdichizzi, Kis, Iriondo, Hamzaoui; Morren, Pinto-Borges, Mehlem, Besuschkow, Gérard, Bouekou; Ferber, Tabekou, Vercauteren, Niakaté.