Christian Bracconi, partagé entre fierté et déception

Difficile de quitter le terrain la tête haute après avoir concédé une défaite 0-3. Les Tubiziens n’ont toutefois pas à rougir de leur prestation face à Malines, vendredi. Durant une bonne demi-heure, ils ont fait douter le leader de la Proximus League. "Je suis déçu de la première période. Nous avons bien entamé la rencontre, en jouant sur la profondeur, en récupérant les ballons hauts grâce à un bon pressing. On a su contrer Malines. On a pris des initiatives, on a tiré au but. Et ça m’a plu. Dommage le résultat, évidemment", avouait Christian Bracconi. Il ne manquait qu’un seul ingrédient : l’efficacité, tant offensive que défense. Malgré les nombreuses possibilités créées et les deux occasions concédées, Tubize est rentré au vestiaire avec un retard de deux buts.

"Je tire un coup de chapeau à mes joueurs pour la dignité, le caractère et la mentalité affichés ! Mes joueurs ont pris la profondeur, il y a eu énormément d’appels. En seconde période, mes hommes étaient fatigués et ça devenait compliqué. On s’est recroquevillé et on aurait même pu en prendre plus", avouait l’entraîneur corse.

Techniquement, les Tubiziens ont également réussi à afficher un nouveau digne de la D1B, après leur piètre prestation de Westerlo. L’autre point positif, c’était la présence de Dejan Cabraja, le nouvel attaquant croate, sur la pelouse, durant nonante minutes. "Divine Naah avait encore 40 de fièvre la veille du match, donc j’ai été forcé de faire commencer Dejan. Sa prestation ? Il s’est éteint au fur et à mesure du match. On a vu certaines facettes intéressantes, comme des contrôles de la poitrine, des déviations. C’est un bon joueur, mais la marche était évidemment trop haute. Affronter Malines après trois mois sans compétition, c’était difficile. J’attends donc encore plus de lui, mais dans des conditions plus favorables", affirmait le mentor des Sang et Or.

Shean Garlito est sorti sur blessure, légèrement touché physiquement, alors que Sanasi Sy se plaignait de la cheville, mais a été contraint de rester sur la pelouse durant l’entièreté de la rencontre. "On n’a pas réalisé d’exploit, mais on les a embêtés. Je vais garder le positif, surtout qu’on a fini la rencontre avec la moitié de l’académie sur le terrain. Ce sont les limites de l’effectif et les craintes que j’avais déjà formulées la semaine dernière. Avec un effectif au complet, on aurait encore faire mieux", concluait Christian Bracconi, un peu frustré de ses conditions de travail, alors que se sont démenés face à l’ogre malinois.