Vanheusden, Carcela et… Kara : la classe du Clasico
Il y a certains vilains gestes ou des attitudes déplacées que l’on n’a pas du tout aimés dans ce Clasico bouillant. Heureusement, cette fois-ci, on va vite les oublier. Face à l’étalage de classe qu’on a vu dans ce match, les mauvaises notes ne font pas le poids.
- Publié le 03-02-2019 à 22h39
- Mis à jour le 04-02-2019 à 08h09
Un édito de Benoit Delhauteur Il y a certains vilains gestes ou des attitudes déplacées que l’on n’a pas du tout aimés dans ce Clasico bouillant. Heureusement, cette fois-ci, on va vite les oublier. Face à l’étalage de classe qu’on a vu dans ce match, les mauvaises notes ne font pas le poids.
Si l’on parle de classe, on pense naturellement en premier lieu à Mehdi Carcela. Sa prestation, ses contrôles et ses accélérations : quand il évolue à ce niveau-là, il est le meilleur footballeur de notre compétition. Sa célébration, couchée tête sur sa chaussure, faisait-elle référence au Soulier… dort/d’Or ? A-t-il été frustré de voir Vanaken sacré lors d’une cérémonie à laquelle il n’a pas assisté ? C’est fort possible… et ce serait légitime. Oui, Mehdi Carcela a le profil d’un Soulier d’Or. Mais pour soulever ce trophée, il devra gommer deux choses. Un : les périodes de creux comme il en a connues en début de saison - et qui s’expliquent par son adaptation au travail avec Michel Preud’homme. Deux : les mauvais gestes. Sa frustration ne justifie nullement son doigt d’honneur. Ça, c’était tout sauf classe…
Mais revenons à l’élégance : il faut aussi souligner celle de Razvan Marin. Quand Bruno Venanzi affirme que la valeur de son noyau a triplé sous son ère, il doit certainement penser, entre autres, au Roumain. Et que dire de Zinho Vanheusden ? Sans vouloir lui mettre la pression, il a tout pour s’installer, à moyen terme, chez les Diables rouges.
Et pour conclure sur ce Classe-ico, on s’en voudrait de ne pas citer Yari Verschaeren, impressionnant à 17 ans et guère impressionné par Sclessin. Ou encore Kara, après le match : "J’ai perdu mon duel sur le but. Le seul responsable, c’est moi." Classe. Voilà le genre d’attitude qui pourra, peut-être, aider Anderlecht à sortir de l’ornière.