Le Standard a fait le boulot, sans plus: un revanchard, un revenant… et puis voilà
Carcela et Oulare ont permis au Standard de s’imposer lors d’un match peu emballant qu’on oubliera très vite.
- Publié le 31-10-2019 à 06h36
- Mis à jour le 31-10-2019 à 08h11
Carcela et Oulare ont permis au Standard de s’imposer lors d’un match peu emballant qu’on oubliera très vite. On l’avait rarement vu aussi déçu. En quittant le Stade Jan Breydel, dimanche dernier, Mehdi Carcela avait la tête des mauvais jours. Yeux noirs et casquette baissée, il avait traversé la zone mixte sans dire un mot mais son mal-être était palpable. La déception de ne pas être monté au jeu après une prestation moyenne à Francfort était parvenue à lui faire perdre son sourire.
Mais l’international marocain a prouvé que son football, il ne l’avait pas perdu, en permettant au Standard de se faciliter considérablement la tâche grâce à un éclair dès la troisième minute. De l’entrée du rectangle, un Mehdi Carcela revanchard a inscrit son premier but de la saison et libéré Sclessin ainsi ses équipiers d’une belle frappe enroulée du pied gauche.
Mais cela a justement un peu trop libéré le Standard. Car on n’a pratiquement plus rien vu d’emballant durant la suite de la rencontre… jusqu’au but d’Oulare à la 91e minute. Et 88 minutes dans le froid de l’automne, c’est long.
Comme nous sommes plutôt bon public, on a quand même essayé de relever quelques situations qui nous ont procuré un peu d’émotions. On a souri devant cet échauffement tranquille en plein match d’Arnaud Bodart, cinq mètres devant son rectangle, en première période. On s’est aussi (gentiment) moqué de cette rentrée loupée de Maxime Lestienne au milieu du second acte. On a cru au but lorsque la frappe de Samuel Bastien a touché le poteau. On a apprécié la talonnade de Cop et le dribble subtil du même Bastien au point de corner. On a été tenu en haleine par la décision (correcte) du VAR pour annuler le penalty accordé au Standard au retour des vestiaires. Et on a pu apprécier la joie sincère d’Obbi Oulare, qui revient de loin et n’avait plus marqué depuis près de 11 mois (à Saint-Trond, le 8 décembre 2012).
Mais on ne va pas vous cacher que ce qui nous a fait le plus vibrer, c’est le suivi de ce match fou entre Liverpool et Arsenal (5-5 !) sur Livescore. Les Gunners alignaient d’ailleurs une équipe qui ressemblera furieusement à celle qui pourrait affronter le Standard à Sclessin, le 12 décembre prochain.
En attendant , les Rouches feront tout pour rester dans la spirale positive dans laquelle ils sont installés, grâce au sept sur neuf qu’ils viennent de signer.
Même s’ils n’ont pas régalé leur public comme ils en ont l’habitude ce mercredi, on peut pardonner aux Rouches ce moment de décompression après un mois d’octobre dantesque et finalement très bien négocié. Mais il s’en est tout de même fallu de peu pour que Waasland-Beveren égalise à un quart d’heure du terme. Heureusement pour les Liégeois, Arnaud Bodart était attentif, preuve que son échauffement n’était pas inutile. Ce qui lui a valu une ovation de public, comme cela a été le cas pour Mehdi Carcela en début de match et pour Obbi Oulare en toute fin de rencontre.
La boucle est bouclée. Cette victoire tranquille permet au Standard de rester à trois points de Bruges (avec un match de plus) avant de se déplacer à Gand, dimanche soir. Où on devrait un peu plus s’amuser.