Selim Amallah n’a pas manqué ses retrouvailles: "Je n’ai pas forcé parce que c’était Mouscron en face"
En arrivant en bord de Meuse, Selim Amallah, tout comme Vojvoda, Dussenne et Leye, avait sans doute coché la date du 18 août dans son calendrier. Le meneur de jeu liégeois n’a pas épargné ses anciens amis hurlus pour leurs retrouvailles.
- Publié le 19-08-2019 à 12h25
- Mis à jour le 19-08-2019 à 12h26
En arrivant en bord de Meuse, Selim Amallah, tout comme Vojvoda, Dussenne et Leye, avait sans doute coché la date du 18 août dans son calendrier.
Le meneur de jeu liégeois n’a pas épargné ses anciens amis hurlus pour leurs retrouvailles.
Vous n’avez pas loupé le rendez-vous avec vos anciennes couleurs.
"C’était un match spécial pour moi, mais j’ai d’abord pensé aux consignes du coach qui voulait qu’on se mette rapidement à l’abri, ce qu’on n’avait pas su faire à Saint-Trond. Il ne voulait plus que ça arrive. On a donc fait le match nécessaire."
Vous n’avez pas été ménagé par vos anciens équipiers.
"C’est vrai (rires). Mais c’est mon jeu qui veut ça, je prends beaucoup de fautes car j’aime bien avoir le ballon dans les pieds et dribbler, donc je m’expose. De mon côté, j’ai abordé ce match comme un autre. Ce n’est pas parce que c’était Mouscron en face que j’ai voulu forcer et montrer plus que d’habitude. Je savais comment évoluer face à mes anciens coéquipiers"
Vous faites rapidement le break, cela vous met sur la bonne voie.
"On a essayé de vite presser les Mouscronnois, on l’a bien fait en première période durant laquelle ils n’ont pas eu d’occasion. On a eu un peu plus de mal après le repos mais on a su faire ce qu’il fallait."
Votre premier but tombe au meilleur moment.
"Le coach voulait qu’on se projette directement vers l’avant dès la mise en jeu. Ce sont des choses qu’on travaille aussi à l’entraînement. Cela me fait plaisir de marquer mon premier but à Sclessin."
Vous avez eu peur qu’on vous retire votre réalisation ?
"C’est vrai que cela a duré un petit moment. Je n’ai pas directement compris pourquoi le VAR est intervenu car je sentais que Godeau était dans mon dos. J’ai eu un petit moment d’hésitation mais, au fond de moi, je savais que ce but était valable."
Votre intégration semble avoir été ultra-rapide. Cela vous a surpris ?
"Pas vraiment, car je connais mes qualités, mais c’est vrai que je me suis facilement intégré dans une équipe joueuse, c’est peut-être pour cela que je me suis rapidement fondu dans le collectif. Je me sens bien dans ce groupe."
Vous vous trouvez assez facilement avec les autres offensifs.
"Comme je l’ai dit, ce sont des joueurs assez techniques qui aiment avoir le ballon dans les pieds, c’est donc bien plus facile pour moi."
Saviez-vous que Roberto Martinez était en tribune ?
"Pas du tout."
Qu’est-ce que cela vous inspire ?
"Rien, je ne me prends pas la tête, je joue juste mon jeu."