Selim Amallah: "Je ne vais pas remplacer Marin"
Le nouveau médian du Standard a franchi un palier et veut continuer à progresser.
- Publié le 13-07-2019 à 08h21
- Mis à jour le 13-07-2019 à 11h02
Le nouveau médian du Standard a franchi un palier et veut continuer à progresser. Bien intégré dans son nouvel environnement, Selim Amallah se réjouit d’entamer un nouveau chapitre dans sa carrière, comme il l’a expliqué lors de sa présentation ce vendredi.
Selim, qu’est-ce que cela vous fait de porter les couleurs du Standard ?
"C’est une fierté parce que c’est mon premier grand club, le meilleur de Belgique. Mon intégration se passe très bien. Tout le monde m’a bien accueilli, que ce soit les anciens ou les nouveaux. Il y a une bonne ambiance dans le groupe."
L’arrivée de Mergim Vojvoda vous a aidé ?
"Bien sûr, puisqu’on joue ensemble depuis deux ans. Vu qu’il connaissait déjà des joueurs, on s’est vite fondu dans le groupe."
À quand remontent vos premiers contacts avec le Standard ?
"À la fin de la saison passée, quand il restait deux matchs dans les playoffs. J’ai eu d’autres propositions. Du coup, j’ai pris mon temps pour réfléchir avant de choisir où signer."
Qu’est-ce qui a fait pencher la balance en faveur du Standard ?
"J’étais un grand fan de ce club quand j’étais petit. Puis on ne retrouve pas cette âme dans les autres clubs. Les supporters ont aussi facilité mon choix parce que jouer à Sclessin, c’est quelque chose. J’ai hâte d’y être pour le premier match, mais je n’en fais pas une fixation."
Cela peut aussi être synonyme de pression, comment l’appréhendez-vous ?
"Je ne connais pas la pression car je suis conscient de mes qualités."
Justement, quels sont vos points forts ?
"Je n’aime pas trop me définir (rires). J’aime bien avoir le ballon au pied, faire jouer mes partenaires et distribuer le jeu."
On a pu lire que le décès de votre maman assez tôt vous avait poussé à faire carrière dans le football…
"Être footballeur, j’en rêvais. Avec le décès de ma mère, ce rêve est devenu une obligation. C’est quelque chose qui est inscrit dans mon âme et que je dois accomplir. Je veux la rendre fière, même si elle n’est plus là."
Pouvoir le faire au Standard, c’est un accomplissement ?
"Bien sûr, mais tout joueur veut faire une grande carrière. Ce n’est donc pas pour autant que je vais m’arrêter de travailler. Je veux réaliser tout ce que j’ai à faire avec le Standard et on verra par la suite."
Michel Preud’homme est réputé pour sa rigueur tactique. Avoir côtoyé Bernd Storck qui l’est aussi, cela peut vous aider ?
"On travaille beaucoup tactiquement durant les entraînements. Donc oui, cela peut jouer."
Avoir Mbaye Leye comme T2, cela change quelque chose ?
"L’année passée, on le charriait. Cette saison, on ne peut plus forcément le faire parce qu’il est coach (rires). Il y a toujours une bonne entente avec lui."
Quelle est votre position préférée ?
"J’ai toujours évolué en 10 durant ma formation, mais après j’ai joué un peu partout. Du coup, maintenant, je ne me préoccupe pas de la position qu’on me donne."
Il va y avoir de la concurrence dans ce groupe, surtout dans votre secteur. Vous pourriez jouer plus bas ?
"C’est positif d’avoir de la concurrence et je jouerai où le coach me le demandera. En tout cas, je ne remplace pas Marin. Je suis venu en tant que Selim Amallah, je dois faire ma place et je veux réaliser mon propre parcours."
Vous avez connu quelques blessures la saison passée, c’est un aspect qui vous hante ?
"Pas du tout. Je travaille pour être blessé le moins souvent possible. Je fais des séances à part pour renforcer mon corps, comme pendant le stage avec ma blessure à la cheville, qui était quand même un petit coup au moral."
Avez-vous des objectifs personnels pour cette saison ?
"Non, car je ne regarde pas du tout les statistiques. Je vis au jour le jour. Le plus important pour moi est de me mettre au service de l’équipe et si les choses se passent bien à ce niveau, les statistiques individuelles suivront. Collectivement, nous essaierons d’être dans les playoffs 1 car nous devons confirmer notre statut."
Qu’est-ce qui vous a le plus marqué depuis votre signature en mai dernier ?
"On joue avec de meilleurs joueurs, même s’il y avait de bons éléments à Mouscron aussi. Le potentiel de l’équipe est plus élevé. Du côté des infrastructures aussi c’est différent. C’est un monde plus professionnel."