Sébastien Pocognoli dans l’impasse au Standard
Troisième dans la hiérarchie des latéraux gauches, il peut quitter le Standard gratuitement d’ici la fin du mercato.
- Publié le 28-08-2019 à 07h13
- Mis à jour le 28-08-2019 à 20h06
Troisième dans la hiérarchie des latéraux gauches, il peut quitter le Standard gratuitement d’ici la fin du mercato. Une petite apparition sur le banc (lors de la première journée de championnat, face au Cercle) et quatre autres en tribune lors des quatre derniers matches. Le début de saison de Sébastien Pocognoli au Standard est tout sauf évident.
Et pour cause, le latéral gauche est désormais troisième dans la hiérarchie à son poste de prédilection, derrière Nicolas Gavory - convaincant depuis le début de la saison - et Senna Miangue, qui fait office de choix numéro deux dans l’esprit du staff liégeois. Une situation pas facile à vivre pour un joueur qui porte le blason du Standard dans son cœur.
Revenu en bord de Meuse en 2017 après une saison compliquée en prêt à Brighton, Poco, qui avait consenti des sacrifices financiers pour rejouer à Sclessin, a été l’un des garants de l’esprit Standard et le capitaine de Ricardo Sa Pinto, avec qui il a remporté et soulevé la Croky Cup, en 2017-2018.
En fédérant le vestiaire, il a été, avec des garçons comme Jean-François Gillet, Paul-José Mpoku et Réginal Goreux, un élément on ne peut plus précieux dans le retour du club liégeois vers le haut du classement.
Mais la saison dernière, sous Michel Preud’homme, son temps de jeu s’était amoindri en même temps que les blessures ne l’ont pas épargné. Son opération à la hanche, en décembre 2018, l’avait écarté des terrains durant plusieurs mois. Et cela avait complètement coupé sa saison. À force de travail et de caractère, l’ancien international belge n’était revenu sur le terrain qu’en fin de PO1, fêtant sa première et seule titularisation de l’année 2019 sur la pelouse de Genk, le 19 mai dernier, et prouvant, s’il le fallait encore, qu’il était un compétiteur né.
Était-ce la dernière fois que les supporters liégeois voyaient Sébastien Pocognoli, brassard autour du biceps, sous la vareuse rouche lors d’un match officiel ? C’est bien possible. Car le fait de ne même plus être repris dans la sélection élargie est un signal très clair : Poco ne recevra probablement plus sa chance.
S’il est sans doute un peu dommage que l’aventure liégeoise du natif de Seraing se termine de la sorte, alors que des négociations concernant une possible prolongation de contrat étaient encore en cours il y a peu (mais n’ont pas abouti), le Standard ne devrait pas demander d’indemnité pour libérer son défenseur à un an de la fin de son contrat (juin 2020).
Cela pourrait permettre à Sébastien Pocognoli de trouver une solution d’ici le 2 septembre à minuit (date de fin du mercato en Belgique) et de trouver un nouveau challenge, à 32 ans.