Samuel Bastien, le sauveur des Rouches: "Si l’arbitre n’a pas sifflé, c’est qu’il a une bonne vue"
Samuel Bastien était ravi de son but… même s’il a raté sa célébration. Il a choisi le bon moment pour inscrire son deuxième but de la saison. En débloquant le marquoir à la 84e minute, Samuel Bastien a permis au Standard d’arracher la victoire face à Genk. (...)
- Publié le 20-10-2019 à 10h08
- Mis à jour le 20-10-2019 à 10h31
Samuel Bastien était ravi de son but… même s’il a raté sa célébration. Il a choisi le bon moment pour inscrire son deuxième but de la saison. En débloquant le marquoir à la 84e minute, Samuel Bastien a permis au Standard d’arracher la victoire face à Genk.
Samuel, c’est une sacrée frappe que vous avez mise là…
"Merci ( sourire ). Cette semaine, Mbaye Leye m’avait beaucoup parlé en me disant que je devais plus frapper au but et que je ne devais pas me poser de questions. C’est ce que j’ai fait. Le ballon est arrivé, j’ai contrôlé, puis frappé directement. Je suis super heureux."
Et du pied gauche, s’il vous plaît.
"Je crois que je n’en avais jamais mis un comme ça du gauche, même à l’entraînement. Je dédicace ce but à ma tante, qui n’a pas su venir au match car elle était malade."
Vous avez eu peur que le VAR annule le but ?
"Oui car, quand on attend, comme ça, on a toujours un peu peur. Cela aurait été dommage qu’il l’annule, mais l’arbitre était juste devant la ligne. S’il n’a pas sifflé, c’est qu’il a une bonne vue."
Par contre, votre célébration n’était pas très réussie.
"Oui, je pensais que ça glissait mais, en fait, non. C’est pas grave, l’important est que l’équipe a remporté la victoire. On s’est battu les uns pour les autres."
Alors qu’en première période, ce n’était pas évident.
"Non on a vu deux mi-temps très différentes. On a fait quelques réglages à la pause pour apporter plus et jouer plus haut. Il y avait plus de mouvement. C’est de bon augure avant notre déplacement à Francfort, où il faudra être à 200 %."
À titre personnel, vous devrez simplement continuer sur votre lancée…
"Oui, je réalise un bon début de saison. Mais je ne me repose sur mes lauriers, je sais que j’ai encore beaucoup à apprendre."
C’est le jour et la nuit par rapport à la deuxième partie de saison dernière, où vous aviez peu joué.
"Oui, j’ai connu des moments difficiles. Quand on ne joue pas ou peu, c’est compliqué. Mais même quand je rentrais dix minutes, j’essayais d’apporter le plus possible. L’équipe tournait bien. Mais il y avait quand même de la déception, c’est normal. Je savais qu’en travaillant, j’aurais l’occasion de me montrer. Un jour on est en bas, le lendemain on est en haut. Mais ce n’est que le début. Le plus important, c’est d’être le plus constant possible. Sinon, on oubliera ce que j’ai fait jusqu’ici.
Vos équipiers, eux semblent très satisfaits de vous, comme la célébration collective de votre but le montre.
"Cela me fait plaisir que tous mes équipiers viennent me féliciter, c’est une preuve qu’on s’entend bien. J’espère continuer à apporter mes qualités à l’équipe."
"Eliaquim me félicite ? Il ne sait même pas tirer"
Dans notre édition de samedi, nous avions donné la parole à Eliaquim Mangala, ami proche de Samuel Bastien dans lequel il nous disait notamment : "Il peut marquer facilement cinq buts par saison."Après la rencontre, Eliaquim Mangala a envoyé ses félicitations à son petit frère : "C’était écrit, l’histoire continue ! Dites-lui qu’il a fait ce que je lui ai appris." On a évidemment passé le message au Standardman qui a rétorqué, avec humour : "Il m’a tout appris ? Il ne sait même pas tirer lui. Plus sérieusement, il m’avait envoyé un message avant le match. Il m’aide énormément dans ma carrière."