Quelles solutions pour le Standard face à l’Antwerp, sa nouvelle bête noire?
Seule équipe à s’être imposée à Sclessin cette saison, l’Antwerp peut s’attendre à une chaude réception face aux Liégeois, loin d’être dépourvus d’alternatives pour mettre un terme à la série sans victoire face au matricule 1.
- Publié le 29-03-2019 à 14h22
Seule équipe à s’être imposée à Sclessin cette saison, l’Antwerp peut s’attendre à une chaude réception face aux Liégeois, loin d’être dépourvus d’alternatives pour mettre un terme à la série sans victoire face au matricule 1.
0-2 à Sclessin, 1-1 au Bosuil. Le Standard n’est pas parvenu à battre l’Antwerp cette saison. Pire encore pour les Liégeois, la tendance remonte même au retour du matricule 1 au sein de l’élite (0-0 et 1-1 la saison dernière).
Au moment de débarquer à Sclessin ce vendredi soir pour donner le coup d’envoi des playoffs 1, les Anversois se présenteront donc comme la nouvelle bête noire des Rouches, restant par ailleurs les seuls visiteurs à l’avoir emporté en bord de Meuse cette saison.
“Comme Genk (NdlR, l’autre équipe du Top 6 que le Standard n’a pas battue cette saison), mais dans un style totalement différent, l’Antwerp a posé des problèmes aux Standardmen en éteignant leurs individualités en perte de balle, tout en leur faisant mal grâce à leurs armes en possession de balle”, analyse Thomas Chatelle.
Ces atouts ne sont autres que le jeu direct et la verticalité, se reposant eux-mêmes sur un impact physique conséquent. S’il s’en est certes fallu de peu pour que les Rouches l’emportent à Anvers en janvier dernier, ce match était loin d’être le meilleur des hommes de Michel Preud’homme. Les Anversois ayant cette faculté de faire déjouer leurs adversaires.
Pour Thomas Chatelle, la dernière opposition entre les deux équipes doit pourtant servir de base sur laquelle le club principautaire peut construire un succès. “C’était un match très violent et le Standard avait bien géré cette agressivité”, se souvient notre consultant. Ne tombant pas dans le piège tendu par les troupes de László Bölöni, les Liégeois avaient fait étalage d’une “gestion émotionnelle importante face à une équipe qui pousse à bout son adversaire du début à la fin”.
Alors que le Standard a depuis perdu Christian Luyindama, l’un des seuls éléments aptes à contester le côté athlétique de l’Antwerp, l’autre clé pourrait être la forme du jour des plus petits gabarits comme Mehdi Carcela ou Moussa Djenepo. “Ils sont capables de déranger des défenseurs moins mobiles que sont Jelle Van Damme et Dino Arslanagic”, souligne Thomas Chatelle avant de conclure en prenant l’exemple de la victoire contre le FC Bruges.
“Avec un groupe au complet (NdlR, ce qui est le cas, à l’exception de Pocognoli et d'Oularé), le Standard est capable d’imposer son jeu et de battre n’importe qui, comme il l’avait prouvé contre les Brugeois qui avaient été baladés.”
Aux Liégeois enfin de se reposer sur un triple atout : l’inexpérience de l’Antwerp à ce stade de la compétition, le fait d’évoluer à domicile et la volonté de prendre une revanche face à leur seul bourreau à Sclessin en championnat cette saison.