Quand le Standard atomisait Gand en apothéose d’une saison délicate
Ce plantureux succès avait coïncidé avec le chant du cygne pour Mircea Rednic.
- Publié le 10-05-2019 à 15h20
- Mis à jour le 10-05-2019 à 15h21
Ce plantureux succès avait coïncidé avec le chant du cygne pour Mircea Rednic.
En 2012-2013, le Standard était parvenu à oublier un début de saison catastrophique en dominant largement La Gantoise, qu’il reçoit ce vendredi… pour tenter de gommer une bien mauvaise série entamée il y a trois semaines.
Sous les ordres de Ron Jans, le club de Sclessin n’avait pris que 13 points sur 33. Arrivé au tiers d’une compétition régulière bien mal embarquée, Mircea Rednic avait pour mission de redresser la barre, en qualifiant le club pour l’Europe.
Une mission qu’il est parvenu à accomplir, en y ajoutant la matière en fin d’exercice à l’occasion d’une ultime rencontre à Sclessin.
Qualifié de justesse pour les PO1, avec une sixième place au terme de la phase classique, le Standard signait des playoffs honorables, avec un 17/30 qui lui permettait de remonter à la quatrième place, synonyme de barrages pour l’Europe face à l’équipe victorieuse des PO2.
Se dressait alors La Gantoise devant les Liégeois pour ce qui constituait une véritable affiche de playoffs 1. Défaits 1-0 en Flandre orientale, il restait une cartouche aux Principautaires pour sauver leur saison.
Il ne fallait pas longtemps aux hommes de Mircea Rednic pour effacer leur déficit d’un but, grâce à un mouvement fulgurant à la quatrième minute entre Paul-José Mpoku, Imoh Ezekiel et Michy Batshuayi, à la conclusion.
Le petit Nigérian était encore à l’assist sur un but de Frédéric Bulot au quart d’heure. Il n’y en avait que pour les Rouches et ce début de match laissait présager d’une démonstration.
Paul-José Mpoku, seul Liégeois encore en action au club six ans plus tard, allait devenir l’un des grands hommes de cet après-midi riche en buts. Le Congolais s’offrait un triplé et repartait avec le ballon du match grâce à un somptueux coup franc et deux penalties, tandis que Reza Ghoochannejhad y allait de son doublé pour donner au marquoir des allures de correction.
En plus d’offrir la qualification pour l’Europa League, ce succès, l’un des plus larges de l’histoire du club, se voulait le catalyseur d’une saison suivante menée tambour battant. Avec un effectif globalement similaire, les Standardmen allaient aligner les victoires comme des perles en 2013-2014, avec treize succès toutes compétitions confondues de juillet à septembre.
Le tout sans Mircea Rednic, licencié au lendemain de ce plantureux succès pour faire place à Guy Luzon.