Pourquoi le but de Bronn n'a pas été annulé (contrairement à celui d'Emond)
Le deuxième but gantois a fait naître pas mal de commentaires chez les supporters liégeois, estimant que Dylan Bronn était en position hors-jeu. Les lois du jeu ont pourtant été parfaitement appliquées.
- Publié le 23-02-2019 à 11h55
- Mis à jour le 23-02-2019 à 11h57
Le deuxième but gantois a fait naître pas mal de commentaires chez les supporters liégeois, estimant que Dylan Bronn était en position hors-jeu. Les lois du jeu ont pourtant été parfaitement appliquées.
Gand-Standard. 43e minute. Jean-Luc Dompé tire un coup franc venu de la gauche en première zone. Collins Fai le dévie... vers Dylan Bronn, hors-jeu au moment de la frappe de Dompé, qui marque de la tête. 2-0. L'arbitre ne bronche pas.
Logique ? Oui. Car l'arbitre n'a fait qu'interpréter les lois du jeu qui stipulent qu'un joueur en position de hors-jeu qui reçoit un ballon joué délibérément par un adversaire n’est pas considéré comme tirant un quelconque avantage de sa position.
Mais pourquoi, alors, avoir annulé le but de Renaud Emond à la 63e minute? On pourrait considéré cette phase comme similaire à celle de Bronn, puisque le tir de Carcela est touché par Thomas Kaminski avant d'arriver dans les pieds de l'attaquant gaumais, hors-jeu au moment de la frappe de l'international marocain.
Similaire, cette deuxième phase ne l'est pourtant pas. Car dans le deuxième cas, le ballon de Mehdi Carcela se dirige vers le but. Et là est toute la nuance, car quand un ballon se dirige vers le but, on considère qu'il est repoussé délibérément par le gardien Kaminski (et pas joué délibérément, comme dans le cas de Fai, où le ballon était destiné, en première intention, à Timothy Derijck).
Aussi absurdes qu'elles puissent paraître (puisque Dylan Bronn profite, quelque part, de sa position hors-jeu initiale), les nouvelles lois du jeu en vigueur depuis la saison 2013-2014 ont donc été parfaitement appliqué par Monsieur Lambrechts et ses assistants (vidéo ou non).
Certains supporters rouches pointilleux feront sans doute remarquer que face à Eupen, le deuxième but d'Anderlecht n'aurait pas dû être validé, puisque, comme Emond, Obradovic, en position hors-jeu au moment de la frappe de Verschaeren, profite de sa position pour adresser un centre décisif à Santini. Et ils auront parfaitement raison. Car ce but aurait dû être annulé par le VAR.
Visiblement, les arbitres ont donc appris de leurs erreurs...